Vidéo. Avoir 20 ans sous Mohammed VI

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Crédit: H24info.

Ils sont nés il y a une vingtaine d’année et ils n’ont jamais connu Hassan II. A l’occasion des 20 ans de règne du monarque alaouite, H24Info a choisi de donner la parole à six jeunes, âgés de la vingtaine, pour nous dire ce qu’ils pensent de l’évolution du pays. Des avis partagés, émouvants et sincères qui en disent long sur l’évolution du royaume. Florilège.

Souvent, les jeunes sont considérés à tort comme inconscients de la situation ou de l’évolution de leur pays. Certains d’entre eux se tiennent d’ailleurs loin de la politique, n’ayant plus foi en des élus qui ne parlent pas leur langage et n’adoptent pas leur cause. IL n’empêche, les jeunes observent ce qui se passe autour d’eux et il leur arrive parfois de vouloir faire changer les choses.

A l’occasion des 20 ans de règne de Mohammed VI, H24Info a approché six jeunes aux profils différents afin de savoir ce qu’ils pensent de l’évolution de leur pays. « Le Maroc avance à petit pas… Principalement dans le secteur de la culture et de la communication. D’ailleurs le roi avait parlé de ces deux domaines dans un de ces discours il y a deux ans« , estime Fatma Yasmine, 22 ans, qui occupe le poste de brand content manager dans une entreprise à Casablanca.

 

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« On pourrait dire que le Maroc s’est distingué dans tout ce qui concerne les énergies renouvelables mais également dans sa politique extérieure. Le Maroc est maintenant perçu comme un leader régional surtout avec les efforts du roi pour intégrer de nouveau l’Union africaine », déclare pour sa part Hajar, étudiante en Sciences politiques à l’université internationale de Rabat.

« Le Maroc s’est également distingué en économie. Avec le nombre de projets instaurés, comme tous les centres commerciaux, ou encore les entreprises internationales qui s’y sont installées ces dernières années comme Peugeot ou Renault », ajoute Oumaima, 22 ans, gestionnaire d’assurance.

Tous les jeunes interviewés pensent que l’évolution est palpable mais qu’il reste tout de même du chemin à faire dans plusieurs secteurs, principalement dans ceux de l’éducation, de la santé et des droits sociaux.

« Les disparités sociales sont très importantes. On retrouve des familles très riches alors que d’autres peinent à joindre les deux bouts », se désole Hajar.

« Bien sur que le Maroc a avancé. Dans tout ce qui est social et même en matière de droits de l’Homme… Mais il reste beaucoup de choses à faire tant qu’il y a toujours des personnes qui meurent dans les hôpitaux mal équipés, des régions reculées qui ne bénéficient ni d’eau ni d’électricité et des personnes dont la dignité est bafouée », souligne Naji, artiste visuel et réalisateur, âgé de 26 ans.

Partir ou rester, un choix cornélien

Rester ici et se battre pour changer les choses ou partir là où les conditions de vie s’annoncent meilleures? Tel est le dilemme auquel fait face la majorité des jeunes, tiraillés entre leur envie d’épanouissement là où l’herbe est plus verte et leur sentiment d’appartenance.

« Ici c’est chez moi, la vie n’y est pas parfaite mais c’est chez moi… Et puis si tous les jeunes quittaient le Maroc qui est ce qui pourrait améliorer les choses ici? », s’interroge Fatma.

Pour Hajar, certains jeunes quittent le pays à la recherche d’un choix plus large de formations, et aussi d’une meilleur qualité d’enseignement supérieur.

« Personnellement, j’ai choisi de partir en France pour un master en développement ds projets culturels… Mais ça ne m’empêche pas, une fois le diplôme en poche de revenir et de contribuer à l’amélioration de la vie culturelle ici au Maroc ». 

Rita, une Marocaine de la diaspora, âgée de 21 ans, veut elle suivre le chemin inverse. La jeune femme souhaite, après avoir fini ses études, de s’installer au Maroc, où « les impôts ne sont pas aussi importants et la qualité de vie est meilleure ».

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