Viande putréfiée de l’Aïd : Akhannouch s’explique

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Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche Maritime a affirmé que l’affaire des viandes purifiées lors de l’Aïd est « une question de sécurité publique » 

On la croyait close, mais l’affaire des viandes putréfiées de l’Aïd a encore de beaux jours devant elle. A cet effet, interpellé ce 21 septembre par les députés la Commission des secteurs productifs, Aziz Akhannouch a déclaré: « C’est une question de sécurité publique. Tout fraudeur sera traduit directement en justice ».

Les investigations se poursuivent, et l’ONSSA prépare un protocole sur une cinquantaine de moutons. Ces bêtes seront engraissées dans les conditions dénoncées par différents acteurs publics ou des particuliers, qui attribuaient la putréfaction de la viande aux méthodes d’engraissement et d’alimentation, et non à la chaleur ou aux bactéries. Ces méthodes incluaient l’utilisation d’excréments de volailles, d’hormones, l’administration de certains médicaments, etc. Les moutons seront éventuellement abattus, et leur viande étudiée de près.

S’il affirme être sûr de la véracité des conclusions de la première enquête de l’ONSSA, Akhannouch explique toutefois que ce protocole est nécessaire pour rassurer l’opinion publique. « Il n’existe absolument aucune preuve scientifique à l’appui de la thèse de l’origine alimentaire », a-t-il insisté, cité par nos confrères de Médias 24. Et de préciser que les principales zones touchées par ce problème sont Casablanca, Rabat, Tanger et Meknès.

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