Variole du singe: le plan de riposte définit quatre laboratoires de référence

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Khalid Ait Taleb
Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale. DR.

Dans une circulaire publiée hier, mardi 7 juin, le ministère de la Santé a mis à jour le plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe. Cela concerne la définition et le lieu de prise en charge des cas ainsi que la gestion des contacts. Quatre laboratoires ont été choisis pour recevoir les prélèvements. 

Dans une circulaire adressée hier, mardi 7 juin, aux directeurs régionaux de la Santé et directeurs des CHU, le ministère de la Santé a mis à jour le plan national de surveillance et de riposte contre la variole du singe (monkeypox). Cette mise à jour concerne plus particulièrement la définition de cas, le lieu de prise en charge des cas et l’identification, l’évaluation et le suivi des contacts.

Désormais, représente un cas probable toute personne présentant une éruption cutanée, vésiculeuse ou vésiculo-pustuleuse, précédée ou accompagnée d’une fièvre (chiffrée ≥ 38°C ou ressentie), et chez qui des causes habituelles, notamment la varicelle, la rougeole, l’herpès, la rickettsiose ou une éventuelle réaction allergique, ont été écartées; ET ayant été en contact avec un cas confirmé dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes.

Un cas probable peut aussi être une personne ayant effectué, dans les 21 jours précédant l’apparition des symptômes, un voyage dans un pays où la maladie est endémique ou un pays ayant enregistré une chaine de transmission depuis le début mai 2022 (actuellement les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Australie); OU ayant une atteinte prédominante au niveau du visage, des paumes des mains et des plantes des pieds, ou encore de la région génitale, avec présence d’adénopathies (cervicales ou inguinales en cas de lésions génitales).

Lire aussi : Variole du singe au Maroc: le ministre de la Santé détaille son plan d’action

Le cas confirmé reste tout cas probable chez qui l’infection par le virus de monkeypox a été confirmé par technique moléculaire ou laboratoire.

Quatre laboratoires nationaux de référence

La liste actualisée des laboratoires sera d’ailleurs communiquée régulièrement, souligne la circulaire qui précise que les laboratoires actuellement opérationnels sont: le laboratoire de l’Hôpital Militaire d’Instruction Ibn-Sina de Marrakech, l’Institut Pasteur de Casablanca, l’Institut National d’Hygiène de Rabat et le laboratoire de l’Hôpital Militaire d’Instruction de Rabat. Aucun prélèvement sans validation et coordination préalables avec le CNOUSP ne sera accepté par les laboratoires de référence.

La circulaire donne ensuite de nouvelles recommandations quant à la gestion des cas en dehors ou au sein de milieux hospitaliers et détaille ces recommandations en fonction de l’intensité du risque de propagation du contact.

La guérison ne peut être déclarée qu’après la résolution de toutes les lésions à la suite de la chute des croûtes. Dans tous les cas, il faut tenir compte de la gravité / étendue des lésions au moment de l’exposition (le risque sera plus élevé s’il existe des lésions étendues, y compris les mains et le visage, que pour un petit nombre de lésions localisées) et la nature du contact.

Depuis la déclaration en mai 2022 de cas de monkeypox par l’Agence Britannique de Sécurité Sanitaire (UKHSA), le nombre de pays ayant notifié des cas confirmés de cette maladie ne cesse d’augmenter. Ainsi, jusqu’au 4 juin 2022, l’OMS a recensé 780 cas confirmés appartenant à 27 pays dans quatre régions, notamment en Europe.

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