Une démission de taille à l'Istiqlal

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Mohammed Lamine Harmat Allah, président de la CGEM Dakhla-Oued Ed-Dahab et ancien parlementaire de la circonscription d’Aousserd, a démissionné du parti de l’Istiqlal. Il dénonce à sa mise à l’écart de l’agenda du parti.
C’est un coup dur que vient de subir le parti de la balance. L’ancien parlementaire de la circonscription d’Aousserd, Mohammed Lamine Harmat Allah a démissionné du parti deux jours après la dernière réunion du Conseil national du parti. Une démission liée à la gestion des affaires interne du parti. « C’est surprenant. Harmat Allah a assisté aux travaux du Conseil national et a été actif comme à son habitude. Rien n’annonçait qu’il allait quitter le parti », nous explique une source bien informée au sein du parti de la balance. L’influent notable n’aurait pas apprécié la nomination de Yenja El Khattat comme coordinateur régional du parti, ce qui l’a poussé à quitter le navire, car il considère qu’El Khattat n’aurait pas fait sa carrière sans lui. Selon nos sources, le secrétaire général du parti, Nizar Baraka, aurait essayé de le convaincre de revenir sur sa décision sans résultat.
L’Istiqlal se prive d’un poids lourd local
Cette démission aura un impact négatif sur la présence de l’Istiqlal dans la région. En plus d’être un notable à l’enracinement tribal important lors des élections, Harmat Allah est le président de la CGEM puisqu’il est parmi les gros investisseurs de la région dans le domaine de la pêche, le tourisme, le BTP… sans oublier ses activités de mécène.
« Depuis sa défaite aux législatives, le comportement des leaders de l’Istiqlal avec lui a changé alors que sa défaite est due à un changement de circonscription afin de garantir un siège de plus au parti. Sinon, il aurait remporté la circonscription de Dakhla sans le moindre effort, comme il le faisait depuis 25 ans » explique notre source, qui poursuit : « le rôle prédominant par Ould Rachid dans le parti n’est pas de son goût, car les deux hommes appartiennent à des tribus rivales ».
Cette démission de Harmat Allah a ouvert la porte à plusieurs spéculations et il se murmure qu’il a été contacté par plusieurs chefs de partis afin de le convaincre à rejoindre leurs rangs. On parle du MP, du PAM, de l’UC et même du RNI, mais le notable n’a donné suite à aucune de ces sollicitations. « Mohammed Lamine souhaite se reposer et se consacrer à ses affaires. Ces sociétés ont été affectées par son engagement politique et la politique lui coûtait énormément financièrement », conclut notre source.

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