Un politologue espagnol porte plainte contre Brahim Ghali
Publié leLa justice espagnole a accepté une plainte déposée le 24 avril dernier auprès du juge d’instruction du tribunal de Malaga par le politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano contre Brahim Ghali.
Altamirano accuse le chef des séparatistes d’être l’instigateur des menaces de mort adressées à son encontre par des milices du polisario à travers les réseaux sociaux, réclamant son arrestation immédiate.
Mi denuncia por amenazas de muerte por el Polisario que preside Brahim Ghali, llega a la Audiencia Nacional. Las víctimas solo pedimos Justicia https://t.co/YNQSRtKXhw vía @HoraAfrica pic.twitter.com/6BMbmD0IsE
— ????? ? ?????????? (@altamiranoMLG) May 14, 2021
Le juge d’instruction du tribunal de Malaga considère dans son ordonnance qu’Altamirano est bel et bien victime de menaces de morts proférées à son encontre par les milices du polisario. Voici un exemple de menaces qu’il recevait:
« Votre ex-femme a présenté une affaire au tribunal avec sincérité parce que vous l’avez battue et que vous avez maltraité vos filles. Combien est-il méprisable de battre les femmes et maltraiter ses petites filles. Vous êtes un ivrogne drogué et un agent de renseignement marocain. Bientôt, nous révélerons le sujet parmi les Andalous, afin qu’ils connaissent votre vérité. Toutes les informations sont prêtes. », peut-on lire dans un message reçu par le politologue sur Facebook, dont il dément les allégations.
Le magistrat a décidé d’envoyer cette affaire devant l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole.
Selon la défense d’Altamirano, la décision du juge d’instruction du tribunal de Malaga constitue une « opportunité pour que le chef des séparatistes soit jugé et réponde de ses actes ».
« Il s’agit d’une nouvelle affaire qui s’ajoute à celles déjà instruites par la justice espagnole contre Brahim Ghali pour des accusations de violation des droits de l’homme, violence et menaces », souligne l’avocat du politologue espagnol.
Actuellement hospitalisé en Espagne, Brahim Ghali fait l’objet de nombreuses plaintes et d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre, génocide, viols et graves violations des droits de l’homme à l’encontre de victimes espagnoles et sahraouies.