Tomates: les multiples causes de la hausse des prix

Publié le
Actu Maroc,Info Maroc,H24Info.ma,Actualités Maroc,Maroc,agriculture,tomates
DR.

La tomate fait partie des produits de première nécessité dont le prix a considérablement augmenté. Actuellement, le kilo dépasse les 12 dirhams, pour une moyenne normale habituelle de 3 à 10 dirhams. Cette hausse s’explique par de multiples causes. 

La hausse du prix des tomates atteint actuellement les 12 dirhams le kilo pour un prix habituel normal situé entre 3 et 10 dirhams selon les saisons. Cette inflation s’explique par plusieurs facteurs, lit-on ce jour dans L‘Economiste. La première des causes citées; tous les intrants utilisés dans le processus de production sont importés, ce qui affecte les prix. On mentionne également la crise du covid, la guerre en Ukraine et la flambée des prix des carburants qui ont eu des conséquences négatives sur de nombreux secteurs.

Concernant l’agriculture précisément, ces facteurs s’ajoutent à celui de la sécheresse mais aussi du grand froid hivernal qui influent sur la bonne production. La température idéale pour la tomate se situe entre 17 et 30 degrés, souligne le média. Les températures sous dix degrés sont mal supportées.

Lire aussi : Tomate: la région Souss-Massa a enregistré un record des exportations en pleine hausse des prix au Maroc

La hausse des prix de la tomate s’explique également par la multiplication des intermédiaires. Chaque intermédiaire applique sa propre marge de gain, explique le journal, donc plus il y a d’intermédiaires, plus le consommateur final devra en payer le prix. « De l’agriculteur au consommateur, on retrouve d’abord les intermédiaires directs avec les agriculteurs, les courtiers puis les grossistes, qui à leur tour vendent la récolte aux autres intermédiaires commerciaux », détaille L’Economiste. Sans compter le secteur informel.

« Les intermédiaires sont un maillon indispensable de la chaine de commercialisation et de distribution », nuance Mohammed Bajeddi, ingénieur en chef, agroéconomiste et consultant international. L’expert plaide pour une nouvelle organisation de la filière en insistant sur la traçabilité et la réduction du nombre d’intervenants dans le processus commercial. « Aujourd’hui, nous ne disposons que de deux marchés de gros conformes aux normes. Dix autres sont en cours de construction », informe-t-il.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Tomates: les multiples causes de la hausse des prix

S'ABONNER
Partager
S'abonner