Scrutins législatifs partiels: le ministère de l’Intérieur répond au PJD

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Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD.
Abdelilah Benkirane, secrétaire général du PJD. ©DR

Le ministère de l’Intérieur a nié catégoriquement « les allégations malveillantes et inacceptables » véhiculées par la direction d’un parti politique ayant participé aux élections législatives partielles du 21 juillet 2022.

Selon le ministère de l’Intérieur, ce parti vise à porter atteinte à la crédibilité de l’opération électorale et ce, en faisant la propagande d’informations erronées selon lesquelles le vote aurait été orienté par certains agents d’autorité.

Dans un communiqué qui ne nomme pas le PJD, ni Abdelilah Benkirane, le ministère a souligné que « la direction d’un parti politique ayant participé aux élections législatives partielles du 21 juillet 2022 a tenté, de manière délibérée, de porter atteinte à la crédibilité de cette opération électorale, en faisant la propagande d’informations erronées prétendant que le vote aurait été orienté par certains agents d’autorité.

Ce parti, selon la même source, a agi en proférant à leur encontre des propos diffamatoires qui ne sont pas à la hauteur du discours politique sérieux dont doit faire preuve le secrétaire général d’un parti politique ».

Le ministère a également relevé que ces « allégations malveillantes et inacceptables » ont pour objet de « porter atteinte à cette étape électorale et semer le doute sur son déroulement d’une manière méthodique et délibérée, à l’instar de la ligne politique adoptée par le parti lors des échéances électorales du 8 septembre 2021 ».

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Tout en se disant étonné par la justification de cet échec pour le mettre sur le dos des agents d’autorité qui ont contribué d’une manière patriotique au succès de ces élections partielles, le ministère de l’Intérieur note que ces accusations qui se répètent à l’occasion de chaque échéance électorale sont « une forme de dénigrement des acquis démocratiques réalisés par notre pays et de tous les efforts déployés par tous, gouvernement, institutions constitutionnelles, partis politiques responsables et médias professionnels. »

Pire, il s’agit ni plus, ni moins que d’un mépris et d’un refus de la volonté des électeurs qui ont choisi en toute liberté et responsabilité leurs représentants dans la gestion de la chose publique nationale, déplore-t-on de même source.

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D’où le nécessaire rappel qu’il s’agit de faire en soulignant que le pays a veillé à réunir toutes les garanties juridiques, judiciaires et politiques assurant un déroulement transparent des échéances électorales, relève la même source.

La même source ajoute que tous ceux qui ne sont pas de cet avis ont la possibilité de recourir aux institutions constitutionnelles compétentes pour contester les résultats électoraux, laquelle démarche est une pratique démocratique bien ancrée dans l’expérience électorale marocaine, au lieu de véhiculer des accusations infondées.

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