Qui pour succéder à El Omari à la tête du PAM ?

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Le Parti authenticité et modernité (PAM) organise un Conseil national extraordinaire ce 26 mai avec un seul point à l’ordre du jour: la démission de son secrétaire général Ilyas El Omari. Plusieurs noms se préparent déjà à prendre les commandes du tracteur.
Après avoir déposé sa démission en août dernier, Ilyass El Omari est sur le point de quitter la présidence du PAM. Lundi, il a réitéré son envie de départ lors d’une réunion au siège du parti, présidée par Fatima-Zahra El Mansouri, présidente du Conseil national.
Tout se jouera désormais le 26 mai prochain, où les pamistes sont appelés à se prononcer au sujet de la succession d’El Omari lors d’une session du Parlement du parti. Certains ténors de la formation au tracteur ont commencé des tractations en interne en vue de rassembler le maximum de voix pour se garantir le Secrétariat général car c’est au Conseil national de choisir.
«On n’organisera pas un congrès extraordinaire du parti uniquement pour élire le chef du parti. Notre conseil national compte plus de 800 personnes, il est donc assez représentatif. Convoquer un congrès demande une grande logistique et une énorme préparation. C’est au conseil national de trancher», nous informe une source bien informée.
Pour les successeurs, on parle au sein du parti de Fatima Zahra Mansouri, Abdellatif Ouahbi, Hakim Benchammach et Houssam Abou Al Ghali mais un autre scénario pourrait tout basculer. «S’il n’y a pas d’accord entre les membres du parti au sujet du successeur d’El Omari, on désignera un comité provisoire composé de tous les anciens secrétaires généraux du PAM pour gérer les affaires courantes du parti, le temps d’organiser un Conseil national ou un Congrès extraordinaire», poursuit notre source. Le comité sera composé de Hassan Benaâdi, Mohamed Cheikh Biadillah et Mustapha Bakkouri. Ilyass El Omari, quant à lui, ne devrait pas y siéger.
Deux candidatures sérieuses
Deux candidatures sont à prendre au sérieux, il s’agit de celle d’Abdellatif Ouahbi et celle de l’ancienne mairesse de Marrakech. «Abou Al Ghali a commencé sa carrière politique au PAM. Il n’a jamais fait partie d’aucune formation politique auparavant. C’est un pur produit du PAM mais il manque de charisme et a du mal à trancher. Il est considéré au sein du parti comme l’ami de tout le monde» analyse notre source qui ajoute: «Benchammach est son contraire. Il est charismatique, politisé avec un référentiel idéologique assez clair mais il est vu par les adhérents du PAM comme l’ami d’El Omari. Certains pensent qu’il doit sa carrière à Ilyass. En plus, le clan des Rifains du PAM n’est plus apprécié par l’ensemble des leaders du parti et pas sûr que Benchammach envisage de se présenter».
Selon plusieurs membres du parti, des quatre potentiels candidats seuls les profils de Mansouri et Ouahbi intéresseraient en interne. «Les deux ont bâti leur notoriété en affichant clairement leurs désaccords avec la ligne d’El Omari. C’est vrai que Ouahbi est un petit peu favoris car il était le président du groupe parlementaire mais Mansouri est un produit du PAM et cet argument est important dans le choix des membres du parti», conclut notre source. Verdict le 26 mai.

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