Procès du Hirak. Abdennabaoui: "On ne peut pas dire que le verdict était sévère"

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Le chef du parquet général, Mohamed Abdennabaoui, a accordé une interview à notre confrère Kifach.com dans laquelle il a réagi à la condamnation des détenus du Hirak. Pour lui, les juges ont fait preuve de clémence. 
Après la controverse suscitée par les sentences prononcées contre les détenus du Hirak, Mohamed Abdennabaoui, procureur général du roi à la Cour de cassation et chef du parquet, a déclaré que ces décisions confirment que le ministère public a pris la bonne décision, car il a construit les poursuites sur la base de faits avérés».
Dans cette interview, le chef du parquet a déclaré: «Lorsque les poursuites ont été engagées contre les leaders du Hirak, le parquet n’était pas dans son état actuel et n’avait pas connu les changements institutionnels adoptés entre temps. Comment le parquet avait travaillé? Je n’ai pas de réponse, car je ne dirigeais pas le parquet à cette époque, mais je confirme qu’il a agi en conformité et en total respect de la loi».
Abdennabaoui a refusé de commenter les condamnations prononcées contre les détenus, soulignant que sa fonction l’empêchait d’évaluer les décisions du pouvoir judiciaire. Le chef du parquet rappelle que ce sont les juges qui évaluent le travail du ministère public et non l’inverse. «En ce qui concerne les peines, le parquet n’interfère pas dans le travail des juges. Et la Cour a ses propres mécanismes, sa façon de faire et son libre arbitre», a-t-il déclaré.
Le chef du ministère public a poursuivi: «Ceux qui critiquent les décisions du ministère public doivent revoir leur position, car les juges ont confirmé que le parquet avait raison d’engager les poursuites», avant d’ajouter: «Quand on se réfère aux textes juridiques, la loi prévoit la peine capitale alors quand les peines prononcées sont de 20 ans. J’en déduis que les juges ont atténué les sentences».

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