Prisonniers de Gdeim Izig: la DGAPR dément les « allégations infondées » d’HRW

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Le 13 mars 2017, devant la cour de Sale, près de Rabat, où s’est déroulé le procès des 25 Sahraouis accusés du « meurtre » de 11 policiers lors du démantèlement du camp de Gdeim Izik en novembre 2010. AFP / AFP PHOTO / FADEL SENNA

Les détenus incarcérés en relation avec les évènements de Gdeim Izig jouissent de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi contrairement aux « allégations infondées » contenues dans le communiqué conjoint de Human Right Watch (HRW) et Amnesty International (AI), a indiqué mercredi la Délégation Générale de l’Administration Pénitentiaire et de la Réinsertion (DGAPR).

Les détenus concernés qui sont incarcérés dans 07 établissements pénitentiaires jouissent de tous les droits qui leur sont reconnus par la loi, précise la DGAPR dans une mise au point au sujet du communiqué conjoint de Human Right Watch et Amnesty International sur les conditions de détention des détenus incarcérés en relation avec les évènements de Gdim Izig.

La même source relève que le communiqué en question est « manifestement biaisé », dans la mesure où il ne fait que reproduire les allégations infondées des familles des détenus concernés et dès lors qu’il reste muet sur le sort des personnes qu’ils ont tuées et dont ils ont souillé les corps et sur celui de leurs familles et qu’il passe sous silence le fait avéré qu’ils n’étaient que des tueurs à gage à la solde de l’Etat algérien.

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La DGAPR précise que ces détenus sont logés dans des cellules naturellement aérées et éclairées, bénéficient de visite familiale, de restauration collective assurée par des entreprises privées, de bain à l’eau tiède et de cours de récréation éclairés, notant qu’ils disposent dans leurs cellules de téléviseurs diffusant les chaines sportives de BeIN Sports, de lignes de téléphonie fixe et de la possibilité de faire des achats de différents produits aux cantines pénitentiaires et peuvent recevoir des leurs des produits et aliments à l’occasion des fêtes religieuses.

Quant aux soins de santé, ils en bénéficient au service de santé pénitentiaire et, si besoin, dans des établissements de santé extra-muros, selon la DGAPR.

En outre, ces prisonniers jouissent de leur plein droit à poursuivre leurs études et bénéficient pour cela des moyens que les administrations des pénitenciers concernés mettent à leur disposition pour préparer leurs examens et leurs mémoires, ce qui leur permet d’obtenir des diplômes universitaires en prison, note la même source, faisant savoir qu’ils sont traités dignement et sur le même pied d’égalité que l’ensemble de la population carcérale.

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Toutefois, pour des raisons humanitaires, ils peuvent bénéficier d’autres avantages, précise la mise au point, expliquant qu’en matière de visite familiale, par exemple, étant donné que les leurs viennent de provinces lointaines pour leur rendre visite, les administrations des pénitenciers concernés leur accordent des facilités supplémentaires en termes de durée et de fréquence des visites, de nombre visiteurs…etc, selon la DGAPR.

Concernant les prétendues grèves de la faim qualifiés de « continues » par le communiqué, outre que ces détenus n’annoncent s’y engager que de temps à autre, ils ne l’observent pas tout à fait, leur seul objectif étant d’attirer l’attention sur leurs cas, gagner la sympathie des ONGs hostiles au Maroc et tromper ainsi l’opinion publique, indique la DGAPR.

Quant au supposé «placement en isolement arbitraire», il s’agit plutôt de cellules individuelles dans lesquelles ces détenus sont logés à leur demande, sachant que celles qu’ils occupent sont adjacentes, selon la même source.

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Pour ce qui est des allégations de mauvais traitement et de torture que ces détenus auraient subis selon le communiqué, elles sont dénuées de tout fondement, tirées directement des plaintes mensongères que des membres de leurs familles diffusent par différents moyens médiatiques et autres et transmettent à leurs complices à l’étranger dans le cadre de campagnes de désinformation et de propagande, relève la DGAPR.

Concernant les demandes de transfert formulées par ces détenus vers des prisons situées dans les provinces du sud du Royaume, elles n’ont pas été satisfaites en raison de la durée de peine qu’ils purgent, sachant que 4 d’entre eux sont incarcérés dans des pénitenciers situés dans ces provinces et 4 autres dans deux établissements sis dans une province limitrophe, note-t-elle.

En outre, plusieurs d’entre eux bénéficient de transfert aux prisons des Provinces du Sud pour des durées déterminées, et ce en raison de l’âge avancé et/ou de l’état de santé de leurs proches, selon la DGAPR.

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