Photos. Tahar Benjelloun expose à l’IMA

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L’histoire de l’art a révélé au monde plusieurs écrivains dotés d’une réelle sensibilité picturale, qui fait qu’ils oscillent entre la plume et le pinceau. Tahar Benjelloun en fait partie et  invite les parisiens à découvrir une autre facette de lui à travers l’exposition «J’essaie de peindre la lumière du monde», inaugurée lundi au siège de l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris.

Tahar Benjelloun est professeur de philosophie, romancier, essayiste, poète mais aussi peintre. Un don qu’il a découvert et développé depuis 2010, année pendant laquelle il a pris officiellement le pinceau.

Du 10 octobre au 7 janvier, l’Institut du Monde Arabe a donné carte blanche à l’écrivain, pour exposer ses toiles.  Une exposition qui n’est pas la première de l’artiste puisqu’elle intervient après celles organisées à Rome, Milan, Marrakech ou encore Tanger.

Elle se décline en quatre ensembles distincts où les toiles sont présentées dans un dialogue avec les œuvres de maitres que le peintre apprécie, à l’instar d’Henri Matisse, Fouad Bellamine, Mohamed Kacimi ou encore Chaibia Talal.

Le premier ensemble met en évidence la liaison entre la peinture et l’écriture avec des toiles contenant des poèmes alors que le deuxième réunit des compositions autour du signe qui n’est plus lettre, ni calligraphie.

Le troisième ensemble est caractérisé, quant à lui, par la récurrence de la porte ouverte sur des horizons et le quatrième, est constitué d’une série de tableaux inspirés par la petite ville italienne de Matera, sœur jumelle de Fès où Tahar Benjelloun est né et a grandi.

Et si le lauréat du prix Goncourt écrit sur la douleur du monde, ses toiles ne sont pas du tout tristes et abordent plutôt un aspect coloré et lumineux laissant transparaître joie de vivre et plénitude.

Tahar Ben Jelloun, Sans titre, acrylique sur toile, © Francesca Mantovani

«Mon pays est ma source d’inspiration», a souligné Benjelloun en affirmant donner du Maroc «l’aspect le plus gai, le plus joyeux et le plus lumineux» «Il existe une joie de vivre au Maroc et les gens arrivent à dépasser les difficultés de la vie en étant plus optimistes », a-t-il déclaré à la MAP.

 

Tahar Ben Jelloun, Sans titre, acrylique sur toile, © Francesca Mantovani

En parallèle avec cette exposition, Tahar Benjelloun propose aussi, du 20 au 22 octobre, un «week-end» de rencontres avec l’écrivain-scénariste Jean Carrières et avec l’animateur de télévision et critique littéraire Bernard Pivot.

 

 

Avec MAP

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