Occupation du domaine public: les cafés de Lissasfa ciblés par les autorités

Publié le
occupation,domaine,cafés,public,Lissasfa,Casablanca,autorités
Image d'illustration. DR

Le 9 janvier a eu lieu une descente de la police administrative dans le quartier de Lissasfa pour libérer l’espace public des cafés qui l’occupent illégalement. 

Plus de 70 terrasses de cafés, restaurants et divers commerces ont été démolies, rapporte ce jour L’Économiste. Après Hay Hassani, Sidi Moumen, Benoussi, Aïn Chock et Oulfa, c’est au tour de l’un des quartiers les plus chauds de la ville économique en matière d’occupation du domaine public d’être ciblé par les agents.

La police administrative intervient trois jours par semaine (mardi, mercredi et jeudi) et détruit en moyenne une soixantaine de terrasses par jour, poursuit le quotidien. Sur les 22.000 établissements recensés à Casablanca, à peine 2.000 à 3.000 sont autorisés en bonne et due forme. Cela concerne autant les cafés ou snacks qui occupent le domaine public sans payer les redevances que ceux qui n’ont même pas l’autorisation d’exercer.

 

Lire aussi : Vidéos. Casablanca: les cafés hors-la-loi s’activent pour régulariser leur situation

 

Outre la libération de l’espace public, la police administrative détient des prérogatives en matière d’hygiène et d’urbanisme. Des interventions qui restent encore très timides, souligne le média, tout comme la campagne promise contre les panneaux d’affichage qui n’a pas encore eu lieu. Un arrêté relatif à l’hygiène adopté il y a deux ans énonce dans le détail les spécifications relatives à l’hygiène pour chaque corps de métier (hôtellerie, cafés, boulangeries, boucheries, épiceries, hammams, salons de coiffure et d’esthétique, taxis, bus…). Ces dispositions, largement inspirées des normes HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point), ne sont toujours pas activées.

Les brigades se limitent pour le moment à verbaliser les contraventions en matière d’occupation du domaine public. Par ailleurs, un projet de création d’une police funéraire est en cours, composée de 25 médecins assermentés chargés d’établir les constats de décès. Les élus devraient lancer le projet à l’occasion de la session de février prochain.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Occupation du domaine public: les cafés de Lissasfa ciblés par les autorités

S'ABONNER
Partager
S'abonner