L’essentiel du nouveau modèle pédagogique promu par Abdellatif Miraoui

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Le ministre de l'Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui à Rabat le mardi 26 avril 2022./Crédits : DR

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui a présenté, ce mardi 26 avril devant les médias son nouveau modèle pédagogique qu’il souhaiterait mettre en place dès la rentrée scolaire 2023-2024. Round-up des principales mesures.

Le nouveau modèle pédagogique promu par le ministre Abdellatif Miraoui prévoit de nombreux changements pour moderniser et rendre plus attractives les universités marocaines. «L’exécution de ce projet se fera graduellement (…) afin de redonner espoir à ceux qui ont choisi de poursuivre leurs études dans les facultés marocaines», a d’abord souligné le ministre.

Les universités marocaines reposeront toujours sur le système dit de licence, master et doctorat. Mais les futurs bacheliers seront soumis à des tests de langues. Anglais, français, espagnol, mandarin ou encore amazigh, l’accent sera mis dans ce nouveau modèle sur l’importance d’apprendre et maitriser plusieurs langues à la fin de leur licence.

Une mesure d’une importance capitale pour les étudiants souhaitant être admis pour un master. Quant à ceux qui voudront poursuivre des études doctorales, ils devront «obligatoirement» justifier d’un DALF (pour la française) ou d’un TOEIC (pour l’anglais) entre autres, a souligné le ministre.

Lire aussi: Maroc-Royaume Uni: Miraoui appelle à la promotion des programmes de mobilité des étudiants

En ce qui concerne la formation, certains modules seront remplacés. «Le cours d’introduction au droit pour les étudiants de la faculté de droit n’a aucun sens», a affirmé le ministre annonçant dans ce sens l’introduction de cours divers pour améliorer les compétences informatiques et la culture générale des étudiants. Il a été question notamment de cours de propriété intellectuelle d’histoire du Maroc, prévoyant plusieurs variantes ou encore d’introduction au patrimoine, a cité le ministre comme exemple.

Le ministre a insisté dans ce sens sur la nécessité de réduire le temps de spécialisation des étudiants, à un an au maximum, a-t-il souligné.

Autre nouveauté, l’introduction d’un programme d’échange pour les étudiants marocains au sein des universités. «Une sorte d’Erasmus (programme européen de mobilité permettant aux étudiants d’effectuer une année à l’étranger, ndlr) interne pour les étudiants», a expliqué Abdellatif Miraoui.

Par ailleurs, le ministre a annoncé la création prochainement de l’école 212. Une école de codage qui ambitionne de «donner une opportunité à tous ceux qui le souhaitent d’apprendre le codage, pour en faire un métier ou pour compléter sa formation», a-t-il déclaré.

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