Le PPS écarté du gouvernement: Nabil Benabdellah dément

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Le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, a nié la véracité de toute assertion selon laquelle le PPS serait exclu du gouvernement dans le cadre du remaniement ministériel en gestation.

Le silence du chef du gouvernement sur l’évolution des tractations dans le cadre du remaniement ministériel en cours des négociations laisse libre voix aux spéculations. Entre autres annonces, les médias de la place ont relayé une information selon laquelle le PPS serait «out» du gouvernement El Othmani II.

Interpellé à ce propos par H24info, Mohammed Nabil Benabdellah a nié catégoriquement la véracité de cette information. «Ce n’est pas vrai. Cela ne correspond pas à la réalité. Au contraire, on vient de nous redemander d’être présent», nous a-t-il confié. «Je vous assure qu’officiellement, on continue de demander la présence du PPS», a-t-il soutenu.

Le leader du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a affirmé que la décision de rester ou de sortir de la coalition gouvernementale ne peut être prise loin des instances de son parti. «Si le PPS veut sortir, ce sera sa propre décision à lui. Le PPS sortira de son propre chef», a-t-il souligné.

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Ceci étant la question des portefeuilles reste en suspens dans la mesure où le gouvernement sera réduit du tiers et que chaque parti formant la coalition devrait perdre le tiers de ses portefeuilles. Auquel cas, le PPS qui dirige les départements de la Santé (Anas Doukkali) et de l’Habitat (Abdelahad Fassi Fehri) devrait en perdre un.

Une éventualité que le dirigeant du PPS a refusé de commenter. «Je vous répondrai lorsque j’aurai les éléments pour répondre», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, à propos de l’intention affichée par le président du RNI, Aziz Akhannouch, lors d’un meeting organisé samedi par la jeunesse de son parti, de diriger les départements du pôle social, à savoir la Santé et l’Emploi actuellement dirigés par des ministres du PPS, Benabdellah a refusé de commenter les dires d’Akhannouch. Il s’est contenté de dire que: «c’est de son droit s’il veut prendre même d’autres départements…».

Il est clair que si le RNI impose une telle condition au Chef du gouvernement, ce sera sans nul doute un pas de plus vers un nouveau blocage politique.

Notons que le gouvernement El Othmani II devrait comporter tout au plus 25 départements après la suppression d’un tiers des portefeuilles. Composé actuellement de 38 ministères répartis entre 26 ministres et 12 secrétaires d’Etat, le gouvernement devrait connaître la suppression de ces derniers ainsi que le regroupement de certains départements au sein de pôles.

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