Le ministère de la Santé joue la neutralité dans l’affaire Mehdi Chafai

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Le ministère de la Santé a réagi, par le biais de sa délégation provinciale de Tiznit, à l’affaire du docteur Chafai. Il explique que la plainte portée par le directeur de l’hôpital s’est faite en son nom propre et n’engage pas le ministère.
Le ministère de la Santé est sorti de son silence concernant l’affaire du docteur Mehdi Chafai, qui a annoncé sa démission il y a quelques jours de son poste de pédiatre  à l’hôpital Hassan 1er  à Tiznit. En réaction à cette démission, le ministère a déclaré dans un communiqué que le ministère se réserve le droit d’en faire le suivi qu’il juge nécessaire.
Le ministère, par l’intermédiaire de sa délégation régionale à Souss Massa, a annoncé que la plainte portée par le directeur de l’hôpital Tiznit contre «le docteur des pauvres» s’est faite à titre personnel et que le directeur considérait que son honneur a été bafoué par les vidéos publiés par Mehdi Chafi sur sa page Facebook.
Concernant la procédure disciplinaire dont le médecin a fait l’objet, le ministère a tenu à rappeler qu’à la date du 30 octobre 2017, une plainte a été déposée à son encontre par un père qui l’a accusé d’avoir refusé de soigner son enfant et de l’avoir renvoyé à l’hôpital régional d’Agadir sans raison, ainsi que d’avoir publié le dossier médical de l’enfant sur sa page Facebook, violant ainsi le secret professionnel, relate la même source.
Sur la base de cette plainte, la procédure disciplinaire a été engagée à l’encontre de l’intéressé, en strict respect de loi garantissant au fonctionnaire le droit de défense par des avocats et des représentants du personnel, précise la même source, rappelant qu’à l’issue des séances du conseil de discipline, il a été proposé de priver le médecin de son salaire pendant 4 mois.

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