Un rapprochement économique entre le Maroc et la Mauritanie en vue, vers une structuration des…
La revue de presse hebdomadaire du samedi 7 décembre
Publié leMaroc-Chine : si loin et pourtant si proches, business virtuel: le marketing d’influence rattrapé par le fisc, Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance…, voici les principaux tires de la presse hebdomadaire parue ce samedi 7 décembre 2024:
Telquel
Maroc-Chine : si loin et pourtant si proches
Le Maroc veut devenir un partenaire stratégique pour la Chine. Pour Pékin, le royaume est une porte d’entrée sur les marchés américain et européen. De son côté, Rabat désire bénéficier des investissements et du savoir-faire chinois. Et, pourquoi pas, obtenir le soutien de Pékin sur le dossier du Sahara. C ’est un invité surprise qui débarque à Casablanca le 21 novembre. Preuve de son importance, la métropole économique s’agite à quelques heures de son arrivée surprise. Pour cet hôte de marque, et comme le veut la tradition marocaine, les services sécuritaires…
Le Canard Libéré
Business virtuel: le marketing d’influence rattrapé par le fisc
Au rang des métiers qui rapportent beaucoup sans coup férir figure le marketing d’influence. Ses adeptes sont appelés des influenceurs. Ce sont des gens qui diffusent des contenus publicitaires sur les réseaux sociaux en orientant les modes de consommation de leur public. Celui-ci est formé de millions d’abonnés sur YouTube, Instagram, Snapchat ou TikTok. Plus un influenceur affiche de followers (suiveurs ou suivistes) parfois fake, plus il a la cote auprès des annonceurs et voit potentiellement ses gains augmenter en réalisant des story (récit), en fait de la réclame en ligne. A l’ère numérique, les influenceurs, qui contribuent à alimenter un imaginaire de surconsommation, sont rémunérés par des marques pour recommander leurs produits en pesant sur les choix de leurs fans.
Finances News
Bank Al-Maghrib prépare le lancement du marché secondaire des créances en souffrance
Bank Al-Maghrib a récemment réuni à Casablanca l’ensemble des acteurs de l’écosystème financier pour discuter des apports de la future loi qui encadrera le marché secondaire des créances en souffrance. Une réforme annoncée par le wali de Bank Al-Maghrib il y a quelques années et menée, selon Abderrahim Bouazza, Directeur général de la Banque centrale, de manière inclusive et avec une large concertation avec les acteurs concernés. Les enjeux sont considérables : le mon tant actuel des créances en souffrance avoisine les 98 milliards de dirhams, soit un peu plus de 8,6% du porte feuille de crédits des banques et 7% du PIB. Ces montants se sont accumulés, entre autres, en raison d’une conjoncture économique difficile pour les entreprises et les ménages. Ces créances en souffrance sont conservées pour des périodes relativement longues dans les bilans bancaires en raison des délais de recouvrement, mais aussi des contraintes fiscales.
La Vie Eco
Livraison rapide: 5.000 emplois à la merci des plateformes
Et si Glovo et Jumia décidaient de quitter le Maroc du jour au lendemain ? L’impact économique et fiscale resterait minime pour les deux acteurs qui ne sont pas connus pour leur contribution aux recettes fiscales de l’État. En revanche, côté impact social, la décision ferait l’effet d’une déflagration. A elles seules, les deux plateformes de livraison concentrent, selon les chiffres officiels, 5.000 livreurs actifs qui se retrouveraient sans travail. De quoi donner des frayeurs à n’importe quel gouvernement, et à plus forte raison au Maroc, où la création de l’emploi et la pluviométrie sont des baromètres économiques redoutés.
Challenge
La société des paris 1xBet opère «illégalement» au Maroc
La société russe des paris 1xBet opère «illégalement» au Maroc, a mis en garde, vendredi, le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, également président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). Le secteur des paris sportifs au Maroc est régi par une réglementation claire, en ce sens que les sociétés nationales s’acquittent de leurs impôts, contrairement à 1xBet, explique Lekjaa, lors de la séance de vote en deuxième lecture du projet de loi de finances par la Chambre des Représentants.