La revue de presse hebdomadaire du samedi 26 novembre

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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Annonce de sept activités de coopération militaire pour 2023, le passage à la vitesse supérieure concernant le développement de l’hydrogène vert, aéronautique qui reprend son envol… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire de ce samedi:

Le Reporter

Le Maroc annonce sept activités de coopération militaire pour 2023 

Le général de Corps d’armée Belkhir El Farouk, inspecteur général des FAR et commandant la Zone Sud, a affirmé mercredi que les Forces armées royales (FAR) apporteront leur soutien nécessaire pour l’aboutissement des différents projets proposés dans le cadre de l’Initiative 5+5 Défense. Dans une allocution prononcée en son nom par le général de Brigade, Mohamed Haial, à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 35ème réunion du comité directeur de l’Initiative 5+5 Défense, tenue à Rabat, Belkhir El Farouk a indiqué que, dans le cadre du plan d’action 2023, les FAR comptent organiser, conformément aux hautes instructions de SM le Roi, Chef Suprême et Chef d’état-major général des FAR et à l’instar de leur contribution au plan d’Action 2022, sept activités de coopération, dont un exercice de recherche et sauvetage, deux modules de formation, ainsi que trois séminaires et une réunion du groupe de coordination navale. Cette contribution traduit l’engagement du Maroc en faveur de cette Initiative, ainsi que son attachement à ses objectifs, en tant que pilier fondamental pour la coopération entre les armées de nos pays respectifs, a-t-il souligné.

Electricité: nouvelle impulsion maroco-nigériane

L’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE) et la Commission nigériane de régulation de l’électricité (NERC) ont signé, à Abuja, un mémorandum d’entente visant la promotion de la coopération dans le domaine de la régulation de l’électricité. Le protocole d’accord a été signé à Abuja par le président de l’ANRE, Abdellatif Bardach, et le président de la NERC, Sanusi Garba. Ce mémorandum, qui renforce les relations déjà existantes entre les deux régulateurs, vise la mise en place d’un cadre clair et concret de coopération s’articulant autour des mécanismes de régulation et du paysage institutionnel et réglementaire du secteur de l’électricité favorisant l’atteinte des objectifs respectifs des stratégies énergétiques des deux pays, a souligné Bardach. Pour Garba, la signature de cet accord marquera la concrétisation d’une relation bilatérale solide entre l’ANRE et la NERC et soutiendra leur coopération conjointe pour assurer le bon fonctionnement du secteur de l’électricité et surmonter les défis auxquels il est confronté.

La Vie éco

Hydrogène vert: passage à la vitesse supérieure

Depuis quelque temps, plusieurs investisseurs mondiaux de l’hydrogène vert se bousculaient déjà au portillon du Royaume. L’hydrogène vert pourrait bien devenir rapidement un parmi les métiers mondiaux du Maroc. Cela d’autant que des expériences pilotes et des projets à échelle expérimentale ont déjà été menés à l’initiative notamment de l’UM6P. Aujourd’hui, il est question de passer à la vitesse supérieure. Le feu vert vient justement d’être donné par le Souverain. C’était mardi 22 novembre, lors d’une séance de travail consacrée au développement des énergies renouvelables et aux nouvelles perspectives dans ce domaine. «La montée en compétitivité des énergies renouvelables ouvre de nouvelles perspectives prometteuses pour le Royaume, en particulier dans les domaines de dessalement de l’eau de mer et de la filière émergente de l’hydrogène vert et de ses usages», indique un communiqué du Cabinet royal à l’issue de cette réunion.

Aéronautique: La plateforme marocaine reprend son envol

Un vent d’euphorie semble souffler sur le secteur aéronautique au Maroc, une filière qui avait été l’une des plus affectées par la crise sanitaire. Mais aujourd’hui, la crise semble bel et bien de l’histoire ancienne, comme en témoignent les chiffres des exportations publiés par l’Office des changes. En effet, à fin septembre 2022, le chiffre d’affaires à l’export du secteur a déjà atteint 16,1 MMDH, en hausse de 53,3% par rapport à la même période de 2021. C’est presque autant que les exportations réalisées sur l’ensemble de 2019, année de référence pré-Covid, où les ventes avaient culminé à 17,4 MMDH. Au rythme où vont les choses, les professionnels du secteur tablent sur un nouveau record absolu des exportations en 2022. «La crise nous avait fait perdre près de 30% du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, le retard a non seulement été comblé, mais le précédent record de 2019 sera largement battu», indique Karim Cheikh, président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (Gimas), dans une déclaration à La Vie éco.

 

Finances news hebdo

Immobilier: la charge fiscale, comprise entre 34 et 50%, « pénalisante »

Le gouvernement a adopté de nouvelles dispositions fiscales pour suivre l’évolution du secteur, et ainsi assurer plus de recettes pour l’Etat, réduire la fraude et l’évasion fiscale et soutenir les segments que le gouvernement veut soutenir. Mais, les différentes dispositions prises dans la taxation immobilière “ne prennent pas en considération le volet social ou économique”, dénonce Anis Benjelloun, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), notant que le fait que la Direction générale des impôts et la Conservation foncière n’adoptent pas de référentiels similaires “brouille les projections des investisseurs”. De son côté Youssef Oubouali, professeur de droit fiscal, juge “pénalisante” la charge fiscale dans l’immobilier au Maroc, qui est comprise entre 34 et 50%. “L’Etat doit réagir et anticiper les effets négatifs d’une taxation trop lourde qui freine les transactions immobilières et poussent les contribuables à la fraude ou à l’évasion fiscale», a-t-il soutenu.

Professions libérales: bouillon de colère

Les professions libérales sont toujours très remontées contre le gouvernement, contestant certaines dispositions fiscales contenues dans le projet de Loi de Finances pour 2023, notamment la retenue à la source. Ce mouvement d’humeur s’accompagne cependant d’une véritable cacophonie, sur fond de dissensions internes au sein des corporations. En effet, après plusieurs jours de protestations, le bureau de l’Ordre des barreaux du Maroc avait décidé d’une suspension de la grève le mercredi 16 novembre, à la faveur d’un accord avec le gouvernement. Mais, à la grande surprise, cet accord a finalement été rejeté par la base, après une réunion tenue le même jour dans l’après-midi. Les avocats ont ainsi décidé de poursuivre leur grève, jusqu’à nouvel ordre. De même, le 17 novembre, il a été fait mention d’un compromis entre le Syndicat national des médecins du secteur et le gouvernement. Mais, le lendemain, cet accord a été vivement dénoncé par différents syndicats de professionnels libéraux. Face à la fronde des professions libérales, le gouvernement, résolu à maintenir le prélèvement à la source, ne privilégie pas l’adoption d’une solution globale, mais plutôt de négocier avec chaque profession.

 

Maroc hebdo

La réunion de haut-niveau Maroc- Espagne pour fin janvier 2023

Après sept ans de report et de gel, la réunion de haut-niveau Maroc-Espagne aura bien lieu, fin janvier ou début février 2023. L’annonce a été faite, jeudi, par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, lors d’un petit-déjeuner de travail en compagnie de son homologue espagnol, José Manuel Albares, à Barcelone lors du 7ème Forum régional de l’Union pour la Méditerranée (UpM). Comme attendu, cette réunion sera l’opportunité de défricher des points stratégiques. Outre l’ouverture des points de transit de Sebta et Melilia aux marchandises, il s’agira également de la migration irrégulière en provenance d’Afrique et dont le pays de transit est le Maroc. La migration irrégulière a été réduite de 20% en moins d’une année. Sur le plan économique, les échanges commerciaux seront aussi à l’ordre du jour. En 2022, ceux-ci ont augmenté de 30%. En plus, du côté espagnol, les exportations vers le Maroc dépassent déjà les 7 milliards d’euros. «Des chiffres qui seront sans doute plus élevés en fin d’année», assure Albares.

Sécheresse: des effets désastreux sur la société

Le Maroc connaît actuellement sa pire sécheresse depuis 40 ans. Une sécheresse exceptionnelle marquée par son intensité, son ampleur et sa durée. Tous les barrages sont désormais presque à sec. Alors qu’ils pourraient stocker en temps pluvieux plus de 20 milliards de mètres cubes d’eau, leur retenue aujourd’hui, sous l’effet désastreux de la sécheresse, n’est évaluée qu’à 4 milliards de mètres cubes seulement. A vrai dire, la sécheresse impacte considérablement la population marocaine de manière globale, du fait que 90% des populations rurales en subissent les effets directs en termes de moyens de subsistance tributaires de l’activité agricole. Avec la chute des revenus, les populations rurales migrent vers les cités, à la recherche de meilleures conditions de vie. Or, avec l’intensité de cet exode et les difficultés de trouver des emplois, le crime risque de partir à la hausse.

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