La revue de presse du vendredi 11 septembre

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi:

Aujourd’hui le Maroc 

Liste grise de l’UE: le Maroc maintenu jusqu’en février prochain.

Le dossier de la liste grise européenne des régimes fiscaux est parti pour durer. Certes, les responsables marocains restent convaincus du retrait du Royaume de cette liste, mais d’autres parties préfèrent jouer la prudence arguant que le calendrier des réunions et la pandémie de Covid-19 pourraient retarder la décision finale jusqu’à début 2021. Dans ce sens, des informations relayées par des sites d’information durant les dernières heures annoncent sur la base d’une déclaration émanant d’une source anonyme à l’OCDE, qu’en raison de la crise sanitaire actuelle liée à la Covid-19, la situation du Maroc ne sera examinée qu’en février 2021. D’ici là, deux événements majeurs seront déjà survenus et qui vont probablement peser dans la balance. Il y a tout d’abord l’élaboration de la loi de Finances 2021. Le deuxième événement attendu est celui de l’entrée en vigueur du dispositif des échanges bancaires en janvier prochain.

Al Bayane 

Des mesures exceptionnelles au profit d’employeurs adhérents à la CNSS.

Le Conseil du gouvernement, réuni mercredi à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Saad Dine El Otmani, a approuvé le projet de décret-loi n° 2.20.605 portant promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs adhérents à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), et de leurs employés déclarés assurés auprès de la caisse, touchés par les répercussions de l’épidémie du Covid-19. Ce projet de décret-loi a été élaboré dans le cadre de la poursuite des efforts du gouvernement pour l’accompagnement de certains secteurs ou entreprises affectés par les conséquences de la pandémie du nouveau coronavirus et la préservation des emplois, a indiqué le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi, dans un communiqué lu lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil.

Al Massae 

Certificat de départ, le visa convoité par les familles désirant quitter le privé.

Ce sont des milliers de familles qui se rendent toujours aux directions provinciales de l’Education nationale pour obtenir un certificat de départ permettant à leurs enfants de quitter l’enseignement privé vers le public. Cette démarche administrative est devenue un véritable calvaire pour les familles en raison des procédures imposées par les directions provinciales au nom du contrôle des effectifs pour éviter la surpopulation aux écoles. Face à cette situation, plusieurs familles ont protesté, accusant les services du ministère d’entraver les opérations de transfert des élèves du privé vers le public. Bien que la saisons scolaire a officiellement démarré, de nombreuses familles attendent toujours ce certificat après avoir déserté les écoles privées suite à la crise enregistrée l’année dernière à cause de l’adoption de l’enseignement à distance et la détention des documents des élèves par les écoles privées pour obliger leurs parents à s’enquérir de tous les frais.

Marchés liés à la Covid-19: des parlementaires exigent une commission d’enquête.

Des parlementaires de l’opposition ont formulé une demande pour la création d’une commission d’enquête provisoire qui enquêtera sur les marchés conclus par le ministère de la Santé durant les mois suivant la propagation de la pandémie de Covid-19. En effet, les élus ont adressé une correspondance, dans ce sens, à la présidente de la commission des secteurs sociaux à la première Chambre, expliquant que la mission consistera à relever, notamment, les types des marchés signés et leur contenus, ainsi que la liste des entrepreneurs ayant remporté ces appels d’offres. Al Ahdath Al Maghribiya : • L’USFP craint une désintégration de la majorité gouvernementale. L’USFP a accusé le chef du gouvernement de vouloir semer la discorde au sein de la majorité. Dans un communiqué, la bureau politique du parti a souligné que le gouvernement dispose de pouvoirs très étendus, et qu’il devrait en temps normal s’appuyer sur la majorité dans le processus de prise de décision, et ce, surtout dans une conjoncture que le Maroc a peu connue. Le bureau politique a également critiqué l’implication de la majorité dans la formulation du cadre juridique propre à la mise en œuvre des réformes socio-économiques, et des mécanismes de relance. L’USFP voit en la marginalisation du cadre institutionnel de la majorité dans les concertations concernant les lois structurant la vie financière et économique, un déni de démocratie.

Al Alam 

La CGEM met en garde contre le reconfinement.

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj, a mis en garde contre un possible retour au confinement, eu égard à ses dégâts sur l’économie nationale. La hausse des cas de contamination à la Covid-19 impose une cohabitation avec cette nouvelle situation, a-t-il ajouté, soulignant que l’étape actuelle exige un passage d’une stratégie défensive à une approche offensive, tout en restant optimiste et vigilant. Intervenant lors d’un point de presse organisé par la CGEM, Le président du patronat a souligné que la situation nécessite une mobilisation de toutes les forces pour faire face aux problèmes et effets causés par la crise pandémique et ceux qui existaient bien avant cette crise, comme les activités informelles et les délais de paiement. Par ailleurs, il a appelé à réactiver le programme Intelaka, lancé en février dernier pour soutenir les jeunes porteurs de projets, car, selon lui, ce programme aidera à dynamiser l’économie et renforcer l’auto-emploi et l’initiative entrepreneuriale.

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