La revue de presse du samedi 8 janvier

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La revue de presse du jeudi 27 avril
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Reprise difficile de l’immobilier, le nouveau plafond pour les investisseurs marocains à l’étranger, inquiétante pénurie de papiers et cartons… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

Challenge

La CGEM face à la question du remboursement de la TVA

Le remboursement de la TVA a incontestablement un impact sur les capacités d’autofinancement des entreprises. « Les crédits de TVA remboursables qui constituent des avances temporaires payées à l’Etat représentent, pour les TPME, une ponction considérable » sur leur trésorerie qui pourrait autrement permettre à ces dernières de faire face aux aléas de la crise sanitaire, ou de réinvestir pour créer de la valeur ajoutée supplémentaire, selon Hakim Marrakchi, vice-président de la CGEM, président de la Commission Fiscalité et Douane. “Au-delà, l’incertitude quant au recouvrement par l’entreprise des crédits de TVA participe à une appréhension vis-à-vis de l’investissement productif et donc freine la création d’emplois”, a-t-il relevé dans un entretien à la publication. Plusieurs entreprises dont le business model est fondamentalement sain se retrouvent ainsi “contraintes” de recourir au système bancaire pour compenser leurs besoins en trésorerie, “ce qui accentue leur fragilité financière”, a-t-il dit.

Finances News Hebdo

Immobilier: la reprise est loin d’être facile

“La reprise sera difficile”, a affirmé Mohamed Lahlou, président de l’Union régionale des agences immobilières de Casablanca-Settat, qui cite quelques raisons à l’origine de cette situation telles que les contraintes de la pandémie et un “manque de visibilité”. “Les investisseurs sont très prudents, en l’absence notamment de mesures de relance pouvant donner une véritable impulsion à l’activité”, a-t-il relevé dans un entretien à la publication. Il appelle la nouvelle ministre à entamer des discussions avec les professionnels du secteur pour s’enquérir de leurs doléances et tracer une nouvelle feuille de route, à reconduire l’exonération de 50% des frais d’enregistrement et à baisser le taux débiteur fixé à 4,5 ht, en plus d’écouler le stock important de biens immobiliers sur le marché.

Tel Quel

BCIJ: La majorité des suspects interpellés récemment sont jeunes

Le directeur du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), Habboub Cherkaoui, a indiqué que la majorité des individus interpellés récemment par le BCIJ semblent procéder de la même manière en projetant leurs attentats sur les mêmes cibles institutionnelles. “ 80% de ces suspects sont âgés entre 18 et 40 ans. Leurs études sont généralement élémentaires et ils gagnent souvent leur vie en exerçant des métiers de subsistance”, a-t-il précisé dans un entretien accordé à la publication. Quant à leurs projets, les organisations terroristes et donc leurs adeptes partagent les mêmes idées destructrices, puisent dans les mêmes référentiels extrémistes et ont les mêmes orientations radicales, ajoute-t-il, soulignant que “leur processus et leurs cibles se ressemblent, tant ils sont animés par le même objectif”.

La Nouvelle Tribune

Investissement marocain à l’étranger: le plafond relevé à 200 MDH

La nouvelle version de l’Instruction Générale des Opérations de Change (IGOC-2022), dont les dispositions sont entrées en vigueur le 1er janvier 2022, prévoit le relèvement à 200 millions de dirhams (MDH) du plafond autorisé pour tout investissement marocain à l’étranger. Ce plafond était fixé à 100 MDH pour les investissements en Afrique et à 50 millions pour les autres continents, indique l’Office des changes. La nouvelle version a mis en place des facilités en faveur du développement des start-up nationales, répertoriées par l’Agence du développement du digital (ADD), aussi bien en matière d’investissement à l’étranger qu’en matière d’importations de services réglés par carte de paiement, en portant le montant à 1 MDH, au lieu de 500 000 DH prévus auparavant.

La Vie Eco

Papier & carton : Pénurie menaçante pour l’industrie et l’export

Le Maroc produit pratiquement 20% des 950 millions de tonnes de papier et carton qu’il consomme annuellement. En raison de l’absence de producteurs locaux, des secteurs sont touchés par la pénurie mondiale du papier dit plat ou duplex, notamment les imprimeries, le cahier et livre scolaires, le secteur pharmaceutique et l’export automobile. A en croire les industriels, dans la configuration actuelle des choses, il y a des substitutions qui se font dans le marché du papier plat en recourant à un papier blanc 200 g et 250 g qui peut substituer le carton plat, mais ne règle le problème que dans une infime partie. Résultat : 80% de la problématique reste posée. A en croire les opérateurs du secteur, la pénurie est posée également pour quelques types de papier tels que celui qui sert pour le livre et le cahier scolaires.

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