La revue de presse du samedi 30 octobre

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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 Le CESE pour une réforme du dialogue sociale, le déficit budgétaire se creuse, faut-il rendre la vaccination obligatoire?… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

La Nouvelle Tribune

Chami pour une nouvelle génération des systèmes de dialogue social.

Selon le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le dialogue social peine à répondre aux attentes des acteurs, aux défis qu’imposent les évolutions économiques mondiales et aux exigences du développement économique et social pour notre pays. Aussi importe-t-il de mettre en place, de manière participative, une troisième génération de système de dialogue social et son institutionnalisation, en veillant à renforcer la représentativité des partenaires économiques et sociaux, à s’ouvrir sur de nouveaux acteurs et à élargir l’agenda du dialogue social avec de nouveaux sujets. Le CESE propose notamment l’élargissement de l’agenda du dialogue social pour y inclure des sujets nouveaux et diversifiés (travail décent, amélioration du pouvoir d’achat, réhabilitation, formation, valorisation du capital humain…).

Finances News Hebdo

Le déficit budgétaire à 38 Mds de DH à fin septembre

L’exécution de la Loi de Finances à fin septembre 2021 laisse apparaître un solde budgétaire négatif de 38,2 milliards de dirhams, selon la Trésorerie générale du Royaume. Ce déficit résulte de ressources ordinaires (hors recettes d’emprunts) de 277,5 Mds de DH et de charges (hors amortissements de la dette) de 315,7 Mds de DH. Compte tenu des recettes d’emprunts de 61,5 Mds de DH et d’amortissements de la dette de 30,6 Mds de DH, l’exécution de la Loi de Finances dégage un excédent des charges sur les ressources de 7,3 Mds de DH. Le rapport fait également ressortir que les ressources globales de l’Etat durant le T3-2021 ont atteint 339 Mds de DH, soit un taux de réalisation de 78,5% des prévisions de la loi de finances.

Challenge

Digitalisation des services publics: le rappel à l’ordre de Laftit

Dans une circulaire adressée aux gouverneurs, walis, employés des arrondissements et communes, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a souligné la nécessité de généraliser l’utilisation des plateformes et applications numériques, qui sont à leur disposition, ou qui seront à leur disposition dans les prochains mois. Il les a invités à veiller personnellement au respect des délais légaux, et prendre toutes les mesures pour les mettre en œuvre, y compris les mesures disciplinaires. Il s’agit, entre autres, d’un certain nombre de plateformes, dont «Rokhas/Licence» pour l’octroi de licences dans le domaine de la construction, «Majaliss» qui permet la gestion immatérielle des séances du conseil communal, et la plateforme «Watiqa» qui permet le dépôt des demandes et la réception des documents relatifs à l’état civil.

La Vie Éco

Fiscalité: les contribuables font l’objet d’un contrôle malgré l’amnistie fiscale.

Malgré une sorte d’amnistie fiscale concernant les impôts et taxes à payer (IR, IS et TVA) au titre des exercices allant de 2016 à 2018 accordée aux contribuables par la loi de finances 2021, certains professionnels de différentes villes du pays ont été surpris récemment de recevoir des avis de vérification concernant l’un ou la totalité des impôts et taxes dus et préalablement payés dans le cadre des avantages accordés par cette loi. Ils pourraient éventuellement faire l’objet d’un redressement fiscal. C’est à se demander si le fisc revient sur ses engagements après avoir présenté ce bénéfice aux contribuables ou encore si ces derniers ont « abusé » de cet accord poussant la Direction des impôts à revoir ses engagements.

Tel Quel

Obliger ou inciter à la vaccination ?

Vingt mois après le début de la pandémie, le Maroc sous Covid-19 se voit aujourd’hui confronté à cette dualité. En instaurant l’obligation du pass vaccinal à partir du 21 octobre, le gouvernement a décidé de conditionner les déplacements entre villes et régions, ainsi que l’accès aux différents services publics et lieux non essentiels, à la présentation de ce document, qui atteste que l’usager s’est bien fait vacciner. “Le principe de précaution impose un allègement des mesures restrictives pour les personnes vaccinées, qui sont aujourd’hui en majorité », justifiait le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, devant la Chambre des représentants. Une première mesure aussi forte que soudaine. Reste que si la stratégie s’avère payante de prime abord, la mesure se heurte déjà à de nombreuses situations complexes.

 

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