La revue de presse du samedi 30 avril

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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Le défi de l’exode des médecins, les objectifs de la réforme des marchés publics, le nouveau modèle de l’université marocaine… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

 

Challenge

L’exode des compétences médicales marocaines à l’étranger, un défi urgent

Le Maroc souffre d’une pénurie chronique des ressources humaines dans le domaine de la santé. Le nombre total de médecins qui exercent actuellement au Maroc, ne dépasse pas 23.000. Ce nombre assure une couverture d’à peine 7 médecins pour 10.000 habitants, au lieu de 14/10.000 que recommande l’OMS, ce qui signifie un besoin de 32.000 médecins. Cette situation s’explique par l’insuffisance du nombre de lauréats formés chaque année par les 7 facultés de médecine, dont 3 privées. Ce qui amplifie cette pénurie, c’est que plus du quart des jeunes médecins, fraîchement diplômés, quittent le Maroc chaque année.

 

Finances news hebdo

Dette publique: un montant de 960 Mds de DH attendu en 2022

Alors que le déficit budgétaire affiche des niveaux historiquement élevés, soit plus de 72 milliards de DH en 2022, après 71 milliards en 2021 et 83 milliards en 2020, la dette du Trésor devrait poursuivre son trend haussier en 2022 pour atteindre 960 milliards de DH, contre 886 Mds de DH en 2021. La dette intérieure devrait atteindre 731 Mds de DH en 2022, en progression de 7,7% par rapport à son niveau observé à fin 2021, et la dette extérieure devrait augmenter de 9,9%, passant de 208 Mds de DH en 2021 à 229 Mds de DH en 2022, souligne Attijari Global Research (AGR) dans sa note «Budget Focus» du mois de mars 2022. Le besoin de financement brut du Trésor d’ici la fin de l’année 2022 devrait s’établir à 152 Mds de DH.

 

La Vie Eco

Marchés publics: les objectifs de la nouvelle réforme

La réforme des marchés publics est l’un des piliers fondamentaux dans l’établissement de l’Etat de droit et dans l’édification d’une finance publique et une économie saines. C’est une affirmation du ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa. Cette réforme est portée par un projet de décret dont les grandes lignes ont été exposées devant les parlementaires en commission. Ce texte ne peut pas être réduit en un arrangement des relations entre le vendeur et l’acheteur et entre l’administration et l’entreprise. Il revêt par contre une importance primordiale dans la mesure où il constitue un pilier important dans l’édification d’une économie saine et dans la lutte contre les différentes formes de corruption, selon le ministre.

 

Le Reporter

Conjoncture: les mesures ciblées du Maroc trouvent bon écho au FMI

Le FMI a salué les “mesures ciblées” adoptées par le Maroc pour soulager l’économie, notamment face à la flambée des prix de l’énergie. Il a également mis l’accent sur les mesures déployées pour élargir la palette de soutien mise en place pendant la pandémie visant à alléger l’impact sur certaines catégories sociales, outre le travail en cours mené par le Royaume dans le but de rénover la politique sociale et relancer les secteurs économiques les plus affectés par la crise sanitaire. L’économie marocaine qui a été affectée par la pandémie du Covid-19 en 2020, a su se rétablir, grâce notamment à la campagne de vaccination et autres mesures prises, notamment par le gouvernement et Bank Al-Maghrib, qui ont permis le redémarrage de l’économie nationale, selon directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord, Jihad Azour.

 

Telquel

Le nouveau modèle de l’université marocaine

Le ministre chargé de l’enseignement supérieur Abdellatif Miraoui a présenté les grandes lignes de sa réforme pédagogique. Plusieurs fondements capitaux ont été retenus. D’abord, des profils « en pleine capacitation », en formant une nouvelle génération d’enseignants-chercheurs, 2000 par an. Un nombre qui permettrait, selon le ministre, d’augmenter le taux d’encadrement dans les universités à un professeur pour 50 étudiants, contre 1 pour 68 actuellement. Miraoui promet aussi un modèle agile, basé sur des passerelles fluides entre filières et disciplines. La nouvelle réforme prévoit également une ouverture sur l’international et le monde professionnel, avec un ancrage territorial fort. La vie étudiante n’est pas en reste, tant le ministre tient à un nouveau mode de gestion et de gouvernance qui favorise l’épanouissement et l’inclusion sociale. Dans ce sens, l’étudiant serait bientôt doté d’un statut ayant une base législative.

 

La Nouvelle tribune

Emploi des jeunes: un plan d’action entre le ministère de la jeunesse et ONU-Maroc

Le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et les agences des Nations Unies au Maroc ont signé un plan d’action ayant pour principal objectif l’appui à l’intégration des jeunes dans le tissu économique et entrepreneurial. Le plan est destiné à promouvoir la coopération multilatérale entre les deux parties, en tant que l’une des grandes orientations de la politique étrangère du Royaume. Le ministre de la Jeunesse Mohamed Mehdi Bensaid a souligné que la coopération internationale multilatérale contribue à la concrétisation de bon nombre de projets importants, précisant que son département s’attache ainsi à insuffler une nouvelle dynamique notamment en vue de l’intégration des jeunes dans le tissu économique et entrepreneurial.

 

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