La revue de presse du samedi 26 mars

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La revue de presse du jeudi 27 avril
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Cour des comptes, relations maroco-allemandes, délais de paiement… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

 

Finances news hebdo

Administration fiscale: ce que déplore la Cour des Comptes 

L’administration fiscale fait office de modèle en matière de digitalisation et de dématérialisation des procédures administratives. Cette stature est aujourd’hui entachée par plusieurs manquements révélés par le nouveau rapport annuel de la Cour des comptes. En matière de gestion de l’assiette fiscale, le service compétent « ne réalise pas le recensement annuel de manière régulière et ne dispose pas des situations exhaustives des redevables qui ont failli à l’obligation de la déclaration fiscale », relève la Cour des comptes. En outre, les procédures de relance et de taxation d’office des redevables récalcitrants ne sont pas appliquées dans les délais réglementaires, ajoute-t-elle. Le rapport mentionne également que le contrôle fiscal souffre de plusieurs insuffisances liées au manque de traçabilité et de documentation des diligences et des mesures prises lors de l’application de la révision fiscale.

 

Telquel

Le Maroc et l’Allemagne “souhaitent rattraper le temps perdu” 

La normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Allemagne a été accueillie avec un grand soulagement par le patronat au sein des deux pays. La coopération entre les deux pays est particulièrement importante pour le partenariat entre l’Afrique et l’Europe. “Au niveau stratégique, un partenariat politique étroit est essentiel”, a indiqué, dans un entretien au journal, Andreas Wenzel, directeur général de la Chambre allemande de commerce et d’industrie au Maroc. “Nous pouvons d’ores et déjà considérer que le Maroc et l’Allemagne souhaitent rattraper le temps perdu”, a-t-il souligné.

 

La Vie Eco

Délais de paiement : une pratique toujours aussi répandue 

Les délais de paiement continuent de représenter une grande contrainte pour les entreprises. Cette problématique s’est davantage accentuée durant la période de crise sanitaire, surtout en 2020, où l’étude d’inforisk a relevé un rallongement plus marqué que les années précédentes. En effet, les délais clients ont augmenté de 66 jours entre 2019 et 2020 pour atteindre un niveau record de 279 jours en 2020, contre 213 en 2019 et 195 en 2018. Depuis 2013, ils se sont aggravés de 152 jours. En revanche, la hausse des délais fournisseurs n’a été que de 39 jours à 146 jours. Le faible pouvoir de négociation des TPE justifierait la très faible répercussion de la hausse des délais clients sur les délais fournisseurs. Cette catégorie d’entreprises paie ses fournisseurs 133 jours avant d’être payée elle-même, soit l’équivalent de 4,3 mois. La PME n’a pas été épargnée par cette crise, non plus. Entre 2019 et 2020, les délais clients ont augmenté de 12 jours pour atteindre 129 jours.

 

La Nouvelle tribune

Produits énergétiques: l’État à la manoeuvre 

La flambée des cours des produits pétroliers se font ressentir par les consommateurs. Alors que les distributeurs marocains se doivent de répercuter ces augmentations à la pompe pour sauver leurs marges, l’État doit intervenir pour limiter la hausse des carburants afin de protéger les consommateurs. Celui-ci est face à deux seules solutions possibles, la première résiderait en une baisse de la TIC sur les hydrocarbures, et donc des recettes publiques. La seconde pourrait être de revenir à l’utilisation de la Caisse de compensation qui, certes, puise aussi sur ces mêmes recettes publiques mais qui peut être renflouée autrement. C’est d’ailleurs ce que l’État semble déjà faire selon certaines sources, sans quoi les prix des carburants auraient été bien plus élevés !

 

La Vie Eco

Compact de MCC: 800.000 Marocains ciblés 

Kyeh Kim, vice-présidente adjointe principale à Millennium challenge corporation (MCC), a estimé que le Compact conclu avec le Maroc “bénéficiera à plus de 800.000 Marocains à travers le pays” et ce, dans des domaines prioritaires pour les familles marocaines, à savoir l’éducation, l’emploi et le foncier. Le ministère de l’éducation nationale teste un nouveau modèle d’enseignement secondaire, appelé le modèle «Lycée Attahadi», au niveau de 90 établissements scolaires dans trois régions du pays. “Nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale sur les modalités selon lesquelles le modèle Lycée Attahadi sera reproduit au niveau d’autres établissements de l’enseignement secondaire à travers le pays après la fin du Compact”, a-t-elle précisé dans un entretien. “Nous testons également, avec le gouvernement une opération de melkisation des terres collectives situées dans les périmètres d’irrigation du Gharb et du Haouz”, a-t-elle ajoutée.

 

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