La revue de presse du samedi 25 avril

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Voici les principaux titres développés par la presse nationale ce samedi:

La Vie éco 

Redémarrage de l’activité : les entreprises déboussolées l’économie sous haute pression!

C’était prévisible! L’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 20 mai. Le deuxième mois de confinement, qui correspond à une baisse de régime ou d’arrêt d’activité, sera plus difficile à gérer, étant donné que les capacités des entreprises à opérer par les moyens de bord sont déjà consommées pour la plupart des entités, notamment les plus petites, explique un grand responsable dans un cabinet des Big4. Un directeur financier d’une PME structurée, opérant dans les services, assure, pour sa part, que le recouvrement s’est arrêté auprès d’une large partie des clients et que l’absence totale de visibilité rend la situation intenable.

Telquel

Quand Ramadan rime avec confinement.

C’est un ramadan singulier et sans précédent qui s’annonce. Avec une interrogation: à l’heure du confinement et de la distanciation sociale, à quoi ressemblera cette période particulière, synonyme pour beaucoup de prières et de partage ? Pour envisager ce mois de jeûne en période de pandémie, c’est le choix de la continuité qui semble primer. Du moins tel est le signal envoyé par les autorités. Un appel à maintenir les efforts de rigueur et de confinement pour enrayer la propagation du Covid-19 a été entériné par l’adoption du projet de décret prolongeant la durée de l’état d’urgence sanitaire d’un mois.

Finance News Hebdo 

Tourisme: une perte de 138 MMDH.

Depuis mi-mars, le secteur du tourisme national et mondial est complètement à l’arrêt. Le tourisme local devrait repartir en premier selon la Confédération nationale du tourisme (CNT), qui anticipe cependant un retour timide sur la période estivale du fait de la suppression des congés annuels dans certaines entreprises, la suppression des évènements grand-public et l’affaiblissement du pouvoir d’achat… Le marché international devrait reprendre dans un second temps avec d’abord le retour des MRE et des touristes immunisés. Le secteur devrait connaître une perte de 138 milliards de dirhams (MMDH) en devises sur 3 ans.

Al Bayane 

Le ministère de la Santé dément l’interdiction d’exporter les médicaments aux pays africains.

Le ministère de la Santé a démenti le contenu d’un article de presse faisant état de l’interdiction d’exporter les médicaments aux pays africains. Dans un communiqué de presse, le ministère affirme que l’article en question, publié jeudi dans un journal national, contient des contre-vérités qui nuisent à l’image du Maroc et de son système de santé, en particulier en ces circonstances difficiles marquées par la propagation du Coronavirus. Le ministère procède, tout au long de cette crise sanitaire et à l’instar de tous les pays du monde, au contrôle des exportations de médicaments et de matériel de santé, pour éviter d’exporter tout médicament de base, dont le stock de réserve n’est pas conforme aux lois en vigueur, souligne le communiqué.

Libération 

Bourita: le retour des Marocains bloqués à l’étranger doit se dérouler dans des conditions optimales.

Le retour des Marocains bloqués à l’étranger à cause de la crise sanitaire doit se dérouler dans des conditions optimales, a affirmé jeudi le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, affirmant que ce retour est un droit indiscutable. « Le droit au retour est un droit naturel et indiscutable. Or ce qui est évident n’est pas nécessairement approprié dans ce contexte exceptionnel », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion de la Commission parlementaire des affaires étrangères, de la défense nationale, des affaires islamiques et des MRE. Abordant les prérequis du rapatriement des Marocains bloqués, il a relevé que « l’opération doit se faire dans les meilleures conditions sans risque pour les bénéficiaires eux-mêmes, ni pour leur pays ».

Al Alam

Près de 82 millions masques fabriqués.

Depuis le début de la fabrication des masques au Maroc, ce sont près de 82 millions masques qui ont été produits par les différentes unités industrielles à travers le territoire national. A noter que le port du masque est devenu obligatoire au Maroc depuis le 7 avril. A cet effet, une production massive a été organisée pour garantir la disponibilité des masques bavettes au prix de 80 centimes.

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