La revue de presse du samedi 23 juillet

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La revue de presse du mardi 16 mai

Parité euro/dollar, gaz naturel, dessalement de l’eau de mer… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire de ce samedi:

 

Challenge

Parité euro/dollar: les conséquences sur l’économie marocaine

Pour la première fois, depuis sa mise en circulation en 2002, l’euro a atteint la parité avec le dollar. La menace pour le Maroc vient du fait que la dégradation de l’euro signifie la faiblesse de l’Europe, qui reste le premier partenaire du Royaume avec plus de 70% de ses relations commerciales. Le Maroc sera également impacté négativement par la montée du dollar, avec le renchérissement des importations qui sont libellées en billet vert, notamment le gaz, le pétrole, le blé et les produits oléagineux, entre autres. Cette situation aggrave le déséquilibre de la balance commerciale et exacerbe l’inflation importée. Cet impact devra toucher aussi bien l’Etat, les ménages que les entreprises.

 

Telquel

Gaz naturel: Chariot energy annonce un potentiel dépassant les espérances

La société Chariot Energy, exploitant le champ Anchois, situé au large de Larache, a annoncé les résultats des évaluations indépendantes de ses ressources en gaz. Les études réalisées par Netherland Sewell & Associates Inc. (bureau d’études américain) ont révélé des améliorations significatives des ressources signalées dans l’ensemble du portefeuille. Ainsi, les évaluations indiquent une augmentation à 1,4 Tcf (milliards de pieds cubes) du total des ressources récupérables restantes au projet Anchois. Ces dernières explorations ont été réalisées sur le champ gazier d’Anchois et sur d’autres prospects d’exploration sélectionnés dans la licence Lixus Offshore et dans la licence adjacente Rissana Offshore.

 

La Vie éco

Ressources hydrauliques: A fond dans la politique de dessalement de l’eau de mer

Alors que les prémisses d’une crise hydrique commençaient à devenir palpables, le ministre de l’équipement de l’eau avait laissé entendre, devant le Parlement, que le Maroc devrait peut-être, ce n’était qu’un scénario alors, d’approvisionner les zones côtières en eau potable, et même d’irrigation, provenant du dessalement de l’eau de mer et les eaux des barrages seraient destinées aux zones intérieures. Lundi dernier, lors d’un passage également devant les élus de la première Chambre dans le cadre d’une séance de questions orales, l’idée lancée plus tôt est devenue une feuille de route pour faire face à la crise de l’eau. La logique dans laquelle opère le ministère est «une logique de solidarité visant à doter les villes côtières de stations de dessalement, et à permettre aux villes de l’intérieur de bénéficier des barrages», a notamment souligné le ministre Nizar Baraka.

 

La Nouvelle tribune

Le Maroc est “un modèle” en Afrique, dixit le Président de la BAD

Le Président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi Adesina, a salué mardi à Marrakech, la cohérence du plan de développement du Maroc et la résilience de son économie, qui a démontré sa capacité à réussir la sortie de crise liée à la Covid-19. « Je salue les autorités marocaines pour la cohérence de leur plan de développement et la résilience de l’économie. Le Maroc a démontré sa capacité à réussir la sortie de crise Covid-19, grâce au dynamisme de son gouvernement, le courage de sa population et à la force de son secteur privé, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a dit M. Adesina à l’ouverture des travaux de l’assemblée générale des actionnaires d’Africa50, un événement placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

 

Finance news hebdo

L’État a-t-il renoncé au levier fiscal ?

L’une des conséquences les plus perceptibles de la crise liée à la Covid-19 et des poussées inflationnistes est la dégradation du pouvoir d’achat des ménages. D’ailleurs, le Maroc devrait enregistrer un taux d’inflation de 4,9% en 2022, selon le HCP. “L’on constate que le gouvernement, à travers quelques «mesurettes» (accompagnement des transporteurs), tente de limiter l’impact de la hausse vertigineuse des prix des hydrocarbures sur les consommateurs. Or, il est souhaitable que l’Exécutif utilise davantage la fiscalité qui est un puissant levier de protection du pouvoir d’achat des ménages marocains», souligne Hicham Mouchir, économiste et expert-comptable. «Au regard de la situation actuelle, il est évident que l’Etat doit renoncer de façon ponctuelle à une partie de la TIC sur les hydrocarbures pour soulager la bourse des ménages appartenant aux classes moyenne et populaire», suggère-t-il,

 

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