La revue de presse du samedi 19 février

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La revue de presse du jeudi 27 avril
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Les grandes lignes de la charte de l’investissement, la colère des transporteurs routiers, le gouvernement désarmé face à l’inflation… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

 

Finances News Hebdo

Le gouvernement muet devant l’inflation

Le Maroc n’est pas épargné par l’évolution de la conjoncture internationale. Il fait face à une inflation importée qui devient de plus en plus indigeste. Le gouvernement Akhannouch, qui a fait de la préservation du pouvoir d’achat des ménages l’un des marqueurs de sa législature en général, et du Projet de Loi de Finances 2022 en particulier, est en train de déchanter. Ainsi, depuis plusieurs mois, les citoyens font face à une hausse soutenue des prix alimentaires et énergétiques, conséquence de la flambée des cours des matières premières à l’international. Les 16 milliards de dirhams mobilisés au titre du budget de la Caisse de compensation, et brandis à chaque fois par l’Exécutif lorsqu’il est interpellé sur le problème du pouvoir d’achat, n’empêchent pas les ménages de ressentir le renchérissement du coût de la vie.

 

Le Reporter

La crise des transporteurs routiers

AMTL: « Les transporteurs routiers, notamment de marchandises, ne peuvent plus fonctionner à perte ». Mohamed Jaâbak, président de l’Association marocaine du transport et de la logistique (AMTL) a indiqué que face au silence au gouvernement, “nous n’avions d’autre choix pour faire entendre notre voix que de menacer d’augmenter les tarifs de transport”. “Nous ne pouvions pas rester les bras croisés face à une situation qui met en péril l’avenir professionnel de centaines de camionneurs qui sillonnent les routes du Maroc, chaque jour, pour acheminer toutes sortes de marchandises vers toutes les villes et régions du Royaume”, a-t-il expliqué dans un entretien accordé au journal. “Les transporteurs routiers, notamment de marchandises, ne peuvent plus fonctionner à perte”, a-t-il souligné.

 

Challenge

IS: retour à la proportionnalité

Une véritable réforme du système fiscal a été entamée à travers l’adoption d’une loi organique au mois de juillet 2021. Mais, à défaut d’une vision financière stratégique, c’est le pilotage à vue qui prévaut. Le gouvernement a besoin de ressources financières dans l’immédiat. Deux principales mesures devraient y contribuer : la reconduction de la Contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus, au titre de l’année 2022, et le retour aux taux proportionnels en matière d’IS. Ladite Contribution devrait rapporter cette année, au Trésor public, un pactole de 5 MMDH. L’abandon de la progressivité, en matière d’IS, instaurée depuis quelques années, devrait aussi rapporter un supplément de recettes fiscales de 3 MMDH. Des “bricoles”, compte tenu des besoins financiers énormes, indispensables à la réussite des grands chantiers de réforme.

 

La Nouvelle Tribune

Digitalisation: un processus semé d’embûches

Le digital, en brisant les distances, place ses acteurs dans un contexte international, et les force ainsi à se mettre à des normes semblables à celles des pays développés. Pour accompagner ce processus de digitalisation, l’éducation nationale doit être modulée vers la maîtrise des nouvelles technologies et la promotion d’un secteur privé dynamique. Si le Maroc et ses entreprises sont résolument engagés dans un processus continu de transformation digitale, ils doivent être prudents afin de pouvoir rentabiliser leurs investissements. Car, si l’on dépense sans compter pour mettre en place les infrastructures nécessaires et les formations adéquates, l’accent doit aussi être mis sur la mise en place de conditions propices à la rétention des talents!

 

Telquel

Les grandes lignes de la nouvelle charte de l’investissement

Les grandes lignes de la nouvelle charte d’investissement ont été présentées à SM le Roi Mohammed VI. Le projet ambitionne de porter aux deux tiers la part de l’investissement privé dans l’investissement total à l’horizon 2035 (le ratio étant aujourd’hui un tiers pour le privé, deux tiers pour le public). Calquée sur le Nouveau modèle de développement (NMD), la charte a pour objectif la création d’emplois, le développement équitable des territoires et la priorisation des secteurs porteurs pour l’économie marocaine. Elle prévoit notamment des primes de soutien à l’investissement, notamment à destination des provinces les moins favorisées ou de secteurs porteurs. Les industries de la défense et de l’industrie pharmaceutique devraient également bénéficier de soutiens stratégiques dans le cadre de la Commission nationale des investissements. Un dispositif similaire soutiendra le développement des TPE, des PME et des investissements marocains à l’étranger.

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