La revue de presse du samedi 13 novembre

Publié le
La revue de presse de ce mardi 31 octobre
© H24info

L’espoir de l’hydrogène vert, vers un tour de vis de la DGI, le Maroc produira du gaz naturel… Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire de ce samedi 13 novembre:

La Vie Éco

Suppression de l’IS porgressif: un moyen pour mobiliser le plein potentiel fiscal.

Le projet de loi de finances pour 2022 ambitionne, par la mesure de suppression de progressivité des taux du barème de l’impôt sur les sociétés, de mobiliser le plein potentiel fiscal. Cette mesure qui ne fait pas l’unanimité chez les professionnels et les experts du domaine devrait drainer davantage de recettes fiscales, lesquelles serviront pour atteindre les objectifs fixés par la loi cadre 69-19 portant réforme fiscale. Il s’agit, entre autres, du financement des politiques publiques, du développement économique, de l’inclusion sociale, ainsi que de la distribution efficace et la réduction des inégalités. Pour ce faire, le PLF 2022 propose une alternative consistant à développer un mode de calcul selon des taux professionnels. L’objectif est clair: assurer la convergence progressive vers un taux professionnel unifié en matière d’IS.

La Nouvelle Tribune

Jazouli: l’investissement privé n’est pas assez orienté vers les secteurs créateurs d’emploi.

Mohcine Jazouli, ministre en charge de l’investissement, a affirmé que bien que le Maroc affiche, depuis plus de 10 ans, l’un des taux d’investissement les plus élevés du monde, l’investissement au Maroc est caractérisé par un réel manque d’efficience. La cause: d’une part, l’investissement au Maroc est majoritairement porté par l’État, puisque le public représente 2/3 des investissements, et d’autre part, l’investissement privé n’est pas assez orienté vers les secteurs créateurs d’emploi et de valeur ajoutée. Jazouli, qui était invité chez la CGEM à Casablanca, a exposé les mesures prises: l’amélioration permanente de l’environnement des Affaires à travers la modernisation du cadre juridique et réglementaire et la facilitation de l’acte d’investir à travers la simplification et la digitalisation des procédures administratives.

Challenge

L’hydrogène vert, espoir de la nouvelle stratégie énergétique au Maroc.

Une stratégie de développement de cette énergie propre a été mise en place et ce, suite aux recommandations de l’étude ayant confirmé la disponibilité au Maroc d’un potentiel important pour le développement de cette filière. La mise en œuvre de cette stratégie a pour objectif de satisfaire la demande locale et d’optimiser l’exploitation du potentiel national à travers des exportations. Les axes stratégiques tracés sont traduits en un plan d’actions à mettre en œuvre progressivement à l’horizon 2050. Il s’agit principalement de la mise en place de mesures nécessaires pour l’intégration industrielle locale de la filière hydrogène à travers la formation des ressources humaines et le transfert d’expertise auprès des compétences marocaines, et, surtout, assurer le financement nécessaire au développement de l’hydrogène.

Finances News Hebdo

Vers un nouveau tour de vis de la DGI.

Face aux besoins croissants de la collectivité, les pouvoirs publics sont dans une situation pour le moins complexe. Celle impliquant la garantie de la rentabilité du système fiscal, la consécration de l’équité fiscale et l’étouffement du péril de la fiscalité confiscatoire. Aujourd’hui, le sujet des contrôles et des redressements fiscaux, d’actualité dans certaines sphères, rappelle les enjeux cruciaux relatifs à la rentabilité du système fiscal, l’équité et le respect des droits des contribuables. A l’heure où les finances publiques affichent une méforme flagrante à cause de la crise liée à la pandémie, l’hypothèse d’un tour de vis fiscal dans les mois à venir, notamment en matière de contrôles et de redressements fiscaux, n’est pas farfelue. D’autant que le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a prévenu les mauvais payeurs au Parlement en octobre 2021.

Al Ayyam

Le Maroc prévoit de produire 110 millions de m3 de gaz naturel en 2021.

Au cours des dernières années, le Maroc a effectivement procédé à l’exploitation de certains puits de prospection de gaz naturel. Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du développement durable, a indiqué au parlement que le Maroc a produit en 2020 près de 98 millions de m3 de gaz naturel, estimant que cette quantité est faible par rapport au besoin annuel du Royaume qui s’élève à un milliard de m3, ce qui veut dire que le Maroc ne produit localement que 10% de ses besoins en cette matière vitale. En 2021, la production du Maroc s’élèverait à environ 110 millions de m3. La ministre a révélé que les bassins sédimentaires marocains ne sont pas suffisamment explorés, soulignant que la densité moyenne de puits par 10.000 km2 ne dépasse pas 4 puits, par rapport à la moyenne mondiale de 1.000 puits par 10.000 km2 .

 

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

La revue de presse du samedi 13 novembre

S'ABONNER
Partager
S'abonner