La revue de presse du samedi 11 décembre

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La revue de presse de ce jeudi 18 octobre
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L’Economie otage d’Omicron; la reprise d’ONCF; le tourisme en plein marasme…. Voici les principaux titres développés par la presse hebdomadaire:

Finances News hebdo

Covid-19: Omicron prend l’économie en otage.

Les opérateurs économiques en particulier sont très amers, surtout depuis qu’il a été décidé de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Royaume, pour une durée de 2 semaines. Cette décision soudaine est un nouveau coup dur pour l’activité économique, qui se remettait tout doucettement sur pied, après une longue période de convalescence due à la crise liée à la pandémie. Comparée à une période récente, l’économie nationale affiche en effet un meilleur profil, comme en témoignent certains indicateurs. Au titre des dix premiers mois de l’année 2021, les exportations se situent à 260 Mds de DH, en hausse de 20,7% par rapport à fin octobre 2020 «Cet accroissement concerne les exportations de l’intégralité des secteurs, essentiellement le secteur des phosphates et dérivés, celui de l’automobile et celui du textile et cuir», indique l’Office des changes

Challenge

ONCF: reprise bien amorcée des activités ferroviaires.

Le nombre de voyageurs transportés par l’Office national des chemins de fer (ONCF), s’est élevé à 24,8 millions de personnes durant les neuf premiers mois de cette année, contre 13,8 millions durant la même période un an auparavant. Durant le troisième trimestre 2021, le nombre de voyageurs transportés a atteint 10,2 millions, en hausse de 132% par rapport au troisième trimestre 2020, selon les indicateurs trimestriels de l’Office. Cette amélioration, explique l’ONCF, provient principalement de la reprise du trafic voyageurs suite à la levée des restrictions de déplacement décrétées par les autorités compétentes.

La Vie Eco

Délais de paiement: les retards continuent d’asphyxier l’économie.

Les mauvais comportements de paiement ont manifestement la peau dure. Une bonne partie des managers ont un conditionnement culturel les poussant à faire de la rétention des paiements, quand bien même leurs trésoreries sont bien garnies et permettent de régler sans délai. Cette tendance a été accentuée dans le contexte de crise, marquée par l’attentisme et le manque de visibilité qui poussent systématiquement les opérateurs économiques à garder les liquidités sur soi en arguant que personne ne sait de quoi le futur sera fait. Sur les dix mois de l’année, en l’absence de données officielles actualisées sur les délais de paiement au Maroc, les spécialistes du renseignement commercial rapportent des délais moyens dépassant les 200 jours, notamment pour les très petites structures.

Le Reporter

Nouveau coup dur pour le tourisme.

La décision de fermer les frontières au minimum deux semaines, en cette période spéciale de haute saison pour le tourisme, prive le Royaume des touristes attendus pour les fêtes de fin d’année. De quoi faire perdre aux hôteliers, voyagistes, guides, taxis et autres professionnels du tourisme la part importante du chiffre d’affaires qu’ils réalisaient en année « normale ». Avant la crise sanitaire, l’industrie touristique rapportait au Maroc près de huit milliards d’euros, soit 7% du PIB du pays. Mais avec 100% de ses réservations annulées depuis la suspension par le Maroc de tous les vols de passagers vers le Royaume pour 15 jours, la situation s’avère inquiétante. Immobilisation des appareils de la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), séjours annulés, hôtels et agences de voyages fermés…un nouveau coup dur pour le tourisme national !

Le Temps

Enseignement: le niveau de performances se creuse entre le privé et le public.

«Les acquis des élèves et les défis de la qualité», c’est la thématique de la plus récente enquête menée sur le terrain par l’Instance Nationale d’Évaluation (à la fin de mai 2019) et présentée il y a quelques jours par le Conseil Supérieur De l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS). Elle cible un échantillon de 36.808 élèves dont 18.025 au primaire et 18.883 au secondaire collégial. L’évaluation porte sur la maîtrise des langues (arabe et française), les mathématiques et les sciences (éveil scientifique, physique-chimie et sciences de la vie et de la terre). L’analyse des résultats de l’enquête montre qu’«un tiers, et parfois plus, des élèves du public n’arrive pas à suivre les différents programmes des matières dans le primaire et au collège. Une situation qui affaiblit le système éducatif», estime le CSEFRS.

 

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