La revue de presse du mercredi 29 décembre

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La revue de presse du mardi 16 mai

La consommation de l’électricité maintient le cap, Conjoncture: Omicron accroit le doute des patrons, l’Administration des douanes insuffle une nouvelle dynamique, le commerce et les services marchands se redressent, grands gagnants des exonérations fiscales, tourisme: L’ODT appelle à un dialogue social institutionnel, santé: Un protocole d’accord pour promouvoir la fabrication locale des dispositifs médicaux, le Maroc a prouvé sa capacité à défendre ses intérêts à l’abri de toute surenchère, OMPIC: 124.514 certificats négatifs délivrés à fin novembre, région Al Hoceima: Le taux de prévalence du handicap à 5,1% en 2014, vague de froid : Toutes les mesures proactives nécessaires ont été prises (ministre de la santé), DGSN en 2021: des aides financières exceptionnelles au profit de 85 fonctionnaires de police et leurs ayants droit souffrant de maladies graves…, voici les principaux titres de la presse nationale parue mercredi 29 décembre 2021:

L’Economiste

La consommation de l’électricité maintient le cap

La demande nationale en électricité a atteint 37,13 térawatt-heure (TWh) à fin novembre, progressant de 6,1% par rapport à 2020, selon les statistiques de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE). Un effet rattrapage par rapport à une année 2020 marquée par la baisse de la consommation mais pas seulement puisque la progression pourrait même dépasser ce qui a été réalisé en 2019. En tout cas, 2021 pourrait se terminer sur une hausse de 6,8%. La plupart des secteurs soutiennent la reprise de la consommation électrique, en particulier l’industrie. La demande en électricité de ce secteur a augmenté de 11,2%.

Conjoncture: Omicron accroit le doute des patrons

Alors que la baisse des contaminations au coronavirus et les performances de l’économie (6,7% de croissance attendue en 2021) suscitent un regain d’optimisme sur l’avenir, l’émergence du variant omicron et sa propagation rapide dans le monde cassent l’ambiance. Après une nette amélioration du climat des affaires dans le secteur des services marchands non financiers au 3e trimestre, 3/4 des dirigeants anticipent une hausse ou une stabilité de l’activité globale au 4e trimestre, selon l’enquête conjoncturelle du HCP. En revanche, les perspectives s’assombrissent pour les entreprises intervenant dans l’industrie du tourisme. Le secteur fait partie des grands perdants du retour des mesures de restrictions sanitaires.

Aujourd’hui le Maroc

L’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII) insuffle une nouvelle dynamique à son modèle de gestion de la relation client

La Douane annonce à cet égard la mise à disposition des groupements professionnels et des opérateurs économiques de “Conseillers-clients”. Ces derniers se chargeront de les accompagner et de les conseiller de manière personnalisée et permanente. “Cette nouvelle organisation vise à consacrer davantage l’approche de proximité décidée par l’ADII à l’égard des associations professionnelles et des opérateurs économiques et ce en dynamisant le dispositif déjà en place et en personnalisant le Conseil et l’assistance par secteur d’activité”, peut-on lire dans une circulaire de l’ADII.

Le commerce et les services marchands se redressent

Des anticipations positives ont été formulées par les chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers. Les professionnels tablent, au titre du 4ème trimestre de l’année, sur une augmentation de l’activité globale. Un témoignage relevé dans le cadre des enquêtes trimestrielles de conjoncture du Haut-commissariat au Plan (HCP). Au moment où 42% des répondants prédisent un redressement de l’activité dudit secteur, 34% s’attendent à une stabilité.

L’Opinion

Grands gagnants des exonérations fiscales

Affaiblissement de la valeur ajoutée industrielle, déséquilibre dans la nature de l’offre immobilière et sa répartition géographique, création de niches fiscales, absence d’impact sur l’investissement et la création d’emplois, voilà en substance quelques effets « pervers », relevés par un rapport d’Oxfam baptisé “Exonération fiscales, le grand manque à gagner : Agriculture, Immobilier, Enseignement privé”. Des cadeaux fiscaux qui représentent un manque à gagner de près de 29 milliards de dirhams pour les caisses de l’État, répartis entre 302 exonérations fiscales, soit le double du budget alloué à l’Éducation et à la Santé. Une situation qui représente un enjeu budgétaire de premier plan pour le Royaume et dont le débat pour limiter leur étendue date de plus de deux décennies.

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