La revue de presse du mardi 4 janvier

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La revue de presse du mardi 16 mai

Eau/électricité: la fin annoncée de la gestion déléguée, Libre-échange : Le Maroc opte pour le principe de réciprocité, Samir: les scénarios d’une liquidation salvatrice ou encore l’enseignement préscolaire en hausse de 71% à fin 2021…, voici les principaux titres de la presse nationale parue mardi 4 janvier 2022:

L’Economiste

Renault Tanger prépare sa révolution 4.0

À la veille de ses dix ans, l’usine Renault de Tanger se prépare pour un nouveau départ. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis son inauguration en février 2012 et la sortie de son premier véhicule, le Dacia Lodgy. L’usine, l’une des plus modernes du groupe, vient, en effet, de dépasser la barre des 2,2 millions de véhicules produits. Aujourd’hui, Renault Tanger a en projet un changement radical dans ses process. L’usine lance sa révolution «Industrie 4.0» pour entamer sa métamorphose. «L’objectif est d’optimiser les processus de production, mieux cibler les attentes des clients et développer de nouveaux modèles opérationnels et commerciaux avec comme mots d’ordre: efficacité, agilité et innovation», annonce Mohamed Bachiri, DG de l’usine et de puis peu à la tête de Renault Group Maroc.

Eau/électricité: la fin annoncée de la gestion déléguée

Les jours de la gestion déléguée de la distribution de l’eau, de l’électricité et de l’assainissement liquide sont comptés. Les quatre contrats signés avec la Lydec pour Casablanca, Redal pour Rabat, Amendis pour Tanger et Tétouan qui prendront fin ne seront pas renouvelés. Et pour cause, les pouvoirs publics veulent unifier la gestion de ces services publics. Actuellement, elle est dispersée entre plusieurs intervenants comme notamment les sociétés de gestion déléguée, les régies, l’ONEE et les communes. Ce système a montré ses limites d’autant que des investissements lourds sont à venir.

Aujourd’hui le Maroc

Libre-échange : Le Maroc opte pour le principe de réciprocité

Si le choix des zones de libre-échange est maintenu et appuyé, les autorités compétentes vont procéder à des rééquilibrages à chaque fois qu’il le faut avec certains pays. Pour les responsables, le Maroc va jouer la carte du principe de réciprocité. Encouragés par les résultats obtenus, les responsables comptent ouvrir de nouveaux dossiers en 2022. Le plan d’action du ministère de l’industrie et du commerce prévoit notamment le renforcement et l’approfondissement de la coopération avec l’Union européenne. Concrètement, il s’agit de négocier de nouvelles règles plus souples dans le cadre de la zone Euromed pour permettre un accès plus important des exportations marocaines et/ou la protection de l’industrie locale. Il sera question en outre de renouveler les partenariats avec les pays arabes.

Industrie : La production s’améliore d’un mois à l’autre

L’activité industrielle s’améliore d’un mois à l’autre. Un constat fait par les chefs d’entreprises ayant participé à l’enquête de conjoncture de Bank Al- Maghrib. Cette dynamique se traduit par une progression du taux d’utilisation des capacités de production (TUC). Ce dernier s’est hissé à 73% à fin novembre 2021 contre 72% un mois auparavant. Se référant aux résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du mois de novembre, la production aurait connu une hausse dans la «chimie et parachimie», dans la « mécanique et métallurgie» et dans l’«électrique et électronique » et une stagnation dans l’ »agroalimentaire » et dans le « textile et cuir ».

L’Opinion

Samir: les scénarios d’une liquidation salvatrice

Alors que l’option de la nationalisation de la SAMIR demeure écartée pour le moment, le gouvernement continue de placer ses espoirs dans la Justice. Toutefois, le Tribunal de Commerce de Casablanca, qui est en charge de la liquidation, n’arrive toujours pas à trouver un acheteur à la raffinerie et ainsi clôturer définitivement ce dossier qui défraye la chronique depuis 2016. Une situation délicate du fait que l’achat de la SAMIR et l’exploitation de ses capacités de stockage sont d’autant plus urgents que la persistance du statu quo fait perdre à l’Etat plusieurs milliards de dirhams. Cependant, selon certains experts, la Justice ne pourrait pas régler cette affaire sans un appui de l’Etat.

Les industriels s’accrochent à leur optimisme et sont prêts à investir

Malgré la vague Omicron, les industriels prévoient une progression de leurs investissements pour les trois premiers mois de cette année. Les professionnels anticipent une hausse des ventes pour les trois prochains mois, d’après les résultats de l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM), dont les données ont été collectées entre le ler et le 29 décembre 2021. À ce stade, les chiffres sont à prendre avec précaution, du fait que les prévisions sont souvent révisées dans le courant de l’année. Le constat des économistes de la Banque centrale rejoint les perspectives positives de la Loi de finances, du HCP et du CMC sur une relance du tissu industriel marocain en 2022.

Libération

Lachgar: faire partie du gouvernement n’est pas un « grade »

Driss Lachgar, premier secrétaire de l’USFP, a affirmé que le gouvernement, qui se présente comme étant moderniste, devrait “prendre des initiatives dans ce sens par la promulgation de lois et de décrets”. Lachgar, qui était l’invité de M24, juge “étrange” que “certains assimilent le fait de faire partie du gouvernement à un grade ou une épaulette, une sorte de gratification”. “En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas en politique juste pour être au gouvernement. La politique dans son sens le plus noble est plutôt d’être dans une position permettant de servir au mieux les intérêts du pays”, a-t-il précisé.

La masse monétaire progresse de 7,1% en novembre

Le rythme de croissance annuelle de l’agrégat monétaire M3, qui représente la masse monétaire, s’est accru de 7,1% en novembre 2021 après 7,2% un mois auparavant, selon Bank Al-Maghrib (BAM). Cette évolution reflète principalement un accroissement de 7,5% après 7,6% des dépôts à vue auprès des banques et une hausse de la circulation fiduciaire de 5,8% contre 5,4%, explique BAM qui vient de publier ses indicateurs clés des statistiques monétaires pour le mois de novembre 2021. Aussi, cette situation est le résultat de la progression des comptes à terme de 4,6% après celle de 3,3% un mois auparavant, ajoute la Banque centrale.

Al Yaoum Al Maghribi

L’enseignement préscolaire en hausse de 71% à fin 2021

Le bilan d’étape de la promotion de l’enseignement préscolaire a enregistré des résultats positifs se traduisant par une hausse de 71% à fin 2021, a affirmé lundi le ministre de l’Éducation, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa. « Ce taux concerne les salles financées par l’État et ses partenaires et celles créées par les associations et le secteur privé », a expliqué le ministre, en réponse à une question orale du groupement de justice et du développement à la Chambre des représentants sur « le plan du ministère en matière d’amélioration des activités du préscolaire ».

Tanger-Tétouan-Al Hoceima: le taux de remplissage des barrages atteint plus de 52%

Le taux de remplissage des grands barrages situés dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima a atteint 52,38%, indique, lundi, le département de l’Eau, relevant du ministère de l’Équipement et de l’eau.Les retenues de ces barrages, dont la capacité dépasse 1,721 milliard m3, se sont établies, jusqu’à ce jour, à 902 millions m3, contre 804,3 millions m3 durant la même période de l’année précédente, sans compter les retenues du barrage Dar Khrofa, dont le remplissage a été lancé récemment, précise un rapport du département.

Al Ahdath Al Maghribia

Le Réseau Électrique de Transport entre en vigueur

En effet, le Conseil de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Electricité (ANRE) a approuvé, lors de sa sixième session, le Code du Réseau Électrique National de Transport. Ce Code avait été établi par le Gestionnaire du Réseau électrique national de Transport (GRT) et soumis à l’approbation de l’ANRE et ce, conformément aux dispositions de la loi n° 48-15 portant création de l’Autorité et relative à la régulation du secteur de l’électricité, indique l’ANRE dans une note de présentation relative à ce CRENT. Ledit code fixe, de manière non-discriminatoire, les prescriptions techniques concernant le raccordement et l’accès au réseau électrique national de transport, y compris les interconnexions, précise l’ANRE.

 

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