La revue de presse du lundi 7 décembre

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Le tiers du financement de l’éducation supporté par les ménages, le secteur informel fait perdre 30 milliards DH au budget de l’Etat, plus de 7 mois de réserves en devises disponibles… Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce lundi:

L’Economiste

Les ménages supportent 30% du financement de l’éducation.

La part des ménages dans le financement global de l’éducation au Maroc est de 30%. Une part trop importante, selon le ministre de l’Education nationale, Saaid Amzazi, sachant que la moyenne de la zone OCDE est de 16%. L’Etat, pour sa part, participe à hauteur de 68% (83,5% en zone OCDE), tandis que la contribution des collectivités territoriales reste marginale (66% dans les pays de l’OCDE et jusqu’à 90% en Asie). Le ministre prône ainsi une participation plus importante des collectivités locales, ainsi que la diversification des sources de financement. Ceci, à travers des partenariats public-privé (PPP), ou encore en puisant dans la contribution libératoire relative aux personnes en infraction avec le règlement fiscal et de change, au titre d’avoirs immobiliers ou financiers détenus illégalement à l’étranger.

Aujourd’hui le Maroc

Maroc: plus de 7 mois de réserves en devises disponibles.

Si le Maroc a procédé par précaution au début de la pandémie à un tirage sur la totalité de la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL), soit trois milliards de dollars, les responsables avaient à cette époque obtenu que ce tirage n’entrave pas la négociation d’un autre accord avec le FMI. Le matelas de devises du Royaume couvre actuellement plus de 7 mois d’achats à l’international alors qu’il dépassait à peine les 5 mois avant le déclenchement de la pandémie du coronavirus au Royaume en mars dernier. Les responsables marocains, en pleine gestion de crise, avaient à l’époque préféré jouer la prudence et renforcer le matelas de devises en perspective d’une détérioration probable.

L’Opinion 

Secteur informel: un manque à gagner de 30 MMDH pour le budget de l’Etat.

Le secteur informel pèse très lourd sur l’économie marocaine. Il générerait un manque à gagner pour la recette fiscale de 30 milliards de dirhams (MMDH). La valeur ajoutée qu’il crée est estimée à 140 MMDH, correspondant à un PIB de 170 MMDH, soit 21% du PIB national hors secteur primaire. Ces chiffres témoignent de la gravité de ce fléau qui ne cesse de se propager et touche de nombreux secteurs économiques. Et ce, malgré les efforts de l’Etat pour réglementer le tissu informel en proposant nombre d’avantages fiscaux. Les mesures fiscales, prises dans le cadre de la Loi de Finance de 2020, ne peuvent en effet pas résoudre à elles seules la problématique de l’informel, a indiqué la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc, dans sa revue mensuelle « Conjoncture ».

Assahraa Al Maghribiya

ONU: le Maroc appelle à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance post-Covid.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a appelé la communauté internationale à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance nationale, notamment celles des pays africains, à l’occasion de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations-Unies consacrée à la réponse à la pandémie de Covid-19. « L’urgence de sauver des vies est toujours là, mais elle se conjugue aujourd’hui à une nécessaire relance économique », a souligné Bourita, dans un message vidéo pré-enregistré, diffusé à la salle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. « Plus que jamais, la communauté internationale est appelée à faire preuve de solidarité dans l’accompagnement des stratégies de relance nationale, notamment celles des pays africains », a insisté le ministre, notant que le défi de la relance qui nous confronte est inédit. Pour Bourita, il ne s’agit plus d’appliquer « de vielles recettes », mais d’élaborer des approches innovantes sur la base des enseignements tirés de la pandémie. « La résilience doit être pérenne », a-t-il dit.

Al Ahdath Al Maghribiya

Relance: les crédits garantis atteignent 50 MMDH.

Les crédits garantis, mobilisés dans le cadre la mise en œuvre du plan de relance de l’économie nationale, ont atteint, à la date d’aujourd’hui, près de 50 milliards de dirhams (MMDH), a affirmé le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun. Ces crédits ont profité à 80.000 bénéficiaires, en majorité des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), a précisé M. Benchaâboun en réponse aux interventions des groupes et groupements parlementaires lors de la discussion générale à la Chambre des Conseillers, du projet de loi de Finance (PLF) au titre de l’année 2021. Parallèlement, a-t-il soutenu, le projet de loi permettant de doter le Fonds Mohammed VI pour l’investissement de la personnalité morale, a été élaboré et sera présenté prochainement devant la Chambre des Conseillers. Et de souligner que la discussion de ce projet de loi constituera une occasion pour jeter la lumière sur les objectifs, les mécanismes et les domaines d’intervention de ce Fonds, ainsi que la gouvernance de sa gestion.

Rissalat Al Oumma

La CGEM et la DGI s’associent pour réduire les litiges entre l’Administration fiscale et les entreprises.

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Direction générale des impôts (DGI) ont conclu, vendredi à Casablanca, une convention de partenariat pour mettre en place un nouveau service « Corridor CGEM-DGI » visant à réduire les litiges entre l’Administration fiscale et les entreprises. En vertu de cette convention, signée par le Président de la CGEM Chakib Alj et le Directeur général par intérim de la DGI Khalid Zazou, le « Corridor CGEM-DGI » permettra d’accompagner les entreprises membres de la Confédération dans leurs démarches administratives tout en œuvrant à réduire les situations contentieuses. Ce service a aussi pour objectif de lever les incertitudes juridiques, de donner de la visibilité aux entreprises sur la manière dont les textes en vigueur doivent s’appliquer et d’accroître le taux de conformité fiscale. Il s’inscrit dans le cadre du programme du mandat de la Présidence actuelle du Patronat qui prévoit la mise en place de nouveaux services à forte valeur ajoutée et le renforcement de sa proximité opérationnelle avec les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).

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