La revue de presse du jeudi 14 mai

Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce jeudi:

L’Economiste

Dividendes: la doctrine des banques essaime.

Aucune banque n’a pour l’instant réagi à la recommandation de Bank Al-Maghrib concernant la suspension de la distribution de dividendes sur les résultats de 2019. Mais, il sera difficile de passer outre. Les banques pourraient tout aussi trouver un compromis et réduire le taux de distribution comme dans le secteur des assurances. De toute façon, garder ces liquidités en réserve ne serait pas de trop dans une conjoncture où les fonds propres seront très sollicités. Si l’ensemble des banques cotées suivait le conseil de la banque centrale, ce sont 6,4 milliards de DH qu’elles conserveraient dans le haut du bilan. Il reste à convaincre les petits porteurs du bien fondé du gel des dividendes surtout après que la Bourse ait enregistrée une baisse cinglante en mars.

Aujourd’hui le Maroc

Maroc:la BERD prévoit une reprise de 4% en 2021.

L’économie marocaine devrait se contracter de 2% en 2020 sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), mais connaître une reprise de 4% en 2021, prévoit un rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ce ralentissement serait dû à une nette diminution du tourisme, aux mesures destinées à contenir la propagation de cette pandémie, aux récoltes probablement mauvaises, à une récession en Europe et à une baisse des prix des matières premières, explique la dernière édition de « Regional Economic Prospects » de la BERD qui rend compte des perspectives économiques dans ses régions d’opérations. La croissance pourrait être favorisée par l’essor de secteurs non agricoles, en particulier l’industrie minière, principalement en raison de l’impact négatif de la pandémie de coronavirus sur la production de phosphate en Chine, relève la même source, estimant que le Maroc, deuxième producteur mondial de phosphate, pourrait en tirer parti.

L’Opinion 

E-commerce international: un gisement sous-exploité au Maroc.

Avec des solutions de paiement mieux sécurisées et des chaines de distribution qui s’améliorent constamment, le e-commerce international est un gisement important pour impulser les exportations marocaines dans un contexte où l’intérêt de créer de la valeur est plus prépondérant que jamais. Si l’Etat marocain décide de se pencher sur les mesures nécessaires afin de mieux positionner le pays dans le marché international du commerce en ligne, il ferait d’une pierre trois coups : ramener des devises, créer de la valeur chez les développeurs de plates-formes et permettre aux producteurs locaux d’accéder facilement au marché mondial.

Al Bayane

Amzazi: les universités marocaines ont produit plus de 100.000 ressources numériques diversifiées.

Les universités marocaines ont produit plus de 100.000 ressources numériques diversifiées, a indiqué le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi. En réponse à une question centrale sur « Le bilan de l’expérience de l’enseignement à distance et les perspectives du parachèvement de l’année scolaire » à la Chambre des conseillers, Amzazi a souligné que ces ressources numériques ont concerné entre 70% à 100% des contenus pédagogiques programmés et publiés sur les portails électroniques des universités et des établissements affiliés, notant que les différents établissements ont opté pour plusieurs plateformes numériques, sites électroniques et systèmes d’information pour interagir avec leurs étudiants.

Libération

Détermination remarquée pour contrecarrer un relâchement manifeste.

Les derniers chiffres sur l’évolution de la situation épidémiologique au Maroc prêtent à l’optimisme mais en aucun cas au relâchement. C’est ce qui a été constaté, hélas, ces derniers temps à travers des comportements d’insouciance et d’irresponsabilité de certains citoyens de tout âge qui n’obéissaient pas aux strictes règles de confinement dictées par l’état d’urgence sanitaire. Toutefois, depuis le début de la semaine, les autorités ont essayé de rectifier le tir, procédant au redéploiement des forces de l’ordre dans différents quartiers et artères en vue de rappeler à l’ordre des transgresseurs qui non seulement courent le danger de chopper le virus mais de le transmettre à des gens qui, eux, s’appliquent à respecter le confinement. Un confinement qui pourrait aller au-delà du 20 courant pour atteindre le 10 juin prochain d’après certaines sources.

Akhbar Al Yaoum 

Le confinement augmente la consommation du sucre.

La consommation de sucre a nettement augmenté durant le mois de mars dernier, selon les chiffres de la Caisse de compensation qui fait état de 115.000 tonnes de sucre consommées contre 95.000 T le mois précédent. La consommation de cette matière devrait continuer à augmenter durant les mois d’avril et de mai. Par rapport à Mars 2019, la consommation a augmenté de 8%, relève la Caisse, qui indique que les quantités en sucre consommées au premier trimestre de 2020 est de 307.000 tonnes contre 299.000 tonnes durant la même période de 2019, soit une hausse de 2%.

Al Massae 

Coronavirus: les chiffres n’arrangent pas les choses.

A cause de la découverte de nouveaux foyers et le nombre de contamination au sein des cas contacts, plusieurs indices de la situation épidémiologique connaissent une fluctuation. Il y a lieu de citer l’indice de contagiosité (R0) qui a affiché une hausse de 1.07 alors qu’il était égale à 1, il y a 3 jours. Cet indice est désormais de 1.10, précisent des sources sûres, notant que ces chiffres diffèrent d’une région à l’autre, ce qui compliquerait probablement l’opération de dé-confinement.