La revue de presse de ce samedi 23 mai 2020

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Vers une nouvelle stratégie de développement du tourisme interne, Difficile gestion de la période post-confinement pour les tribunaux, Nabil Bendabdellah propose la création d’un impôt sur la fortune, Redéfinition du protocole des prises en charge des malades du covid-19…Voici les principaux titres développés par la presse quotidienne et hebdomadaire. 

Le Matin
Fès: Le CRT pour une nouvelle stratégie de développement du tourisme interne

Le président délégué du Conseil régional du tourisme (CRT) de Fès, Jawhar Mhammed Yassir, a plaidé pour une nouvelle stratégie de développement du tourisme interne, pour réduire l’impact de la crise du Covid-19. ‘’Tous les professionnels du tourisme, Etat et acteurs publics doivent se pencher sur une évaluation globale et objective de l’offre touristique nationale, à travers la mise en place d’une nouvelle stratégie intégrée de développement pérenne du tourisme interne’’, a-t-il dit. Ce chantier doit passer nécessairement, selon lui, par une recherche appliquée, impliquant tous les acteurs, de solutions concrètes et réalisables pour essayer de maintenir, de fidéliser et d’intéresser davantage les touristes marocains par les attraits matériels et immatériels de leur pays.

Libération
Le Maroc appelé à renforcer ses relations avec l’Afrique et l’UE

Maroc de l’après Covid-19 a été le thème d’un débat organisé jeudi par la Fondation Lafqui Titouani en présence de Moussaoui Ajlaoui (chercheur au Centre d’études pour l’Afrique et le Moyen-Orient), Larbi Jaidi (économiste et membre de la Commission spéciale chargée de l’élaboration du nouveau modèle de développement), Driss Azami El Idrissi (membre dirigeant du PJD) et Driss Bensaid (professeur de sociologie à l’Université Mohammed V à Rabat). Pour Larbi Jaidi, il y a deux sources de financement de l’économie : la politique financière et la politique monétaire. Pour dépasser les effets négatifs sur son économie, le Maroc a donc besoin d’une politique de régulation et d’orientation fondée sur une finance publique forte et audacieuse et sur une politique monétaire équilibrée ». S’agissant de la problématique de l’informel, il a souligné qu’il n’y a pas de critères pour bien définir les catégories sociales travaillant dans ce secteur, leurs activités, etc. Cela permettra, selon lui, de trouver des solutions à cette problématique et de l’intégrer dans l’économie formelle.

Taounate: 33.000 masques produits par les centres de formations des femmes

Des bénéficiaires des centres de formation et d’intégration des femmes à Taounate ont produit à ce jour 33.000 masques de protection, lesquels sont distribués gracieusement aux catégories vivant dans une situation de précarité. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une série de projets menés par l’Initiative nationale pour le développement humain, en vue de contribuer aux efforts visant à enrayer la propagation du coronavirus et à alléger ses répercussions sur la population, selon la Division de l’action sociale (DAS) de la province de Taounate. Une enveloppe de 100.000 DH a été mobilisée, à cet effet, dans le cadre du programme d’accompagnement des personnes vulnérables, faisant partie de la troisième phase de l’INDH. Cette action est réalisée en application d’un accord de partenariat entre l’INDH, la délégation provinciale de l’Entraide nationale et l’association « Joussour ».

Al Bayane
Réunion à Rabat sur la gestion de la période post-confinement par les tribunaux

Une réunion a été organisée jeudi à la Cour de cassation à Rabat pour débattre des modalités de gestion de la période post-confinement par les tribunaux de la période de l’après-confinement. Ce débat vient contribuer à l’élaboration de la vision assortie d’un plan opérationnel pour la période de l’après confinement dans les tribunaux du Royaume, a indiqué le ministre de la Justice Mohamed Ben Abdelkader dans une déclaration à la MAP. « La loi régissant l’état d’urgence sanitaire couvre plusieurs secteurs dont celui de la justice. Ainsi après la levée du confinement, les tribunaux retrouveront leur dynamisme », a-t-il relevé, soulignant que eu égard aux affaires et dossiers cumulés, il est primordial de prendre des précautions avant la reprise de l’activité dans le secteur.

Agriculture et pêche maritime: la mobilisation devra se poursuivre et se renforcer après Aid Al Fitr

L’activité des secteurs agricoles et de la pêche devra se poursuivre et se renforcer, auprès de l’ensemble des acteurs avec un regain d’activité au sein des différents maillons et unités de la chaine de valeur, à la fin de la période du Ramadan et d’Aid Al Fitr, selon le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid 19, les secteurs agricoles et de la pêche ont réussi, depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Maroc, à maintenir leurs activités et leurs productions, indique jeudi le ministère dans un communiqué, rappelant que l’activité s’est ainsi poursuivie tout au long de la chaîne de valeur permettant un approvisionnement régulier et suffisant du marché en produits alimentaires agricoles et de la pêche.

Akhbar Al Yaoum
La CGEM dévoile son plan post-Covid

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a présenté sa proposition relative au Plan de Relance de l’économie nationale. Consolidé autour de 25 Plans de Relance Sectoriels et de 508 propositions de mesures émanant des Fédérations professionnelles, ce Plan s’articule autour de 3 principaux axes à savoir « la sauvegarde de l’Offre et de sortie saine de la crise, « la stimulation de la Demande par un rôle plus interventionniste de l’État » et « la mise en place de mécanismes transverses pour l’accélération de la transformation de l’économie nationale ». Ledit plan, « qui se veut intégré, massif, cohérent et équilibré entre l’État, le secteur privé et le citoyen, est l’aboutissement d’un chantier de concertation lancé par la CGEM à la mi-avril dernier auprès de l’ensemble de sa Gouvernance – Membres du Bureau, Fédérations, CGEM Régions, Groupe Parlementaire et Commissions ».

Nabil Benabdellah appelle à la création d’un impôt sur la fortune

Les secrétaires généraux du PJD, du PPS et du PI ont insisté sur l’impératif de renforcer la démocratie et impliquer les partis politiques dans le débat public autour de la lutte contre le Coronavirus. Lors d’une vision conférence, Saâd Dine El Otmani a fait savoir que le gouvernement est ouvert aux partis politiques, aux syndicats et aux organisations professionnelles pour débattre de l’assouplissement du confinement, estimant qu’à la sortie du confinement, les gestes barrières seront essentiels pour lutter contre la propagation de l’épidémie. De son côté, Nabil Benabdellah a salué les aides sociales que le gouvernement a fourni à près de 4 millions de bénéficiaires, appelant à l’accélération de la mise en place du registre social unifié et à la création d’un impôt sur la fortune et sur les domaines agricoles. Nizar Baraka a insisté, pour sa part, à la création d’un mécanisme politique pour le suivi de la situation liée à la crise pandémique, en plus d’un dispositif social garantissant la contribution des syndicats, appelant à parvenir à un nouveau contrat social.

Al Massae
L’interdiction des déplacements entre les villes compromet la reprise des activités économiques

Si des entreprises ont reçu le feu vert pour reprendre leurs activités, la question qui continue de les préoccuper est celle du transport. En effet, au moment où les déplacements entre les villes sont interdits, et dans l’absence de moyens de transport public, les entreprises se demandent comment est-ce que les salariés pourront rejoindre les lieux de travail.

Redéfinition du protocole de prise en charge des personnes atteinte du Covid-19

Dans une circulaire le ministre de tutelle, Khalid Ait Taleb, souligne que la prise en charge se fait en milieu hospitalier, avec un suivi rigoureux de l’état de santé du patient afin de détecter précocement tout signe d’aggravation. La personne contaminée, même si elle est asymptomatique, se voit administrer le traitement de 1ère intention pendant 10 jours». Si aucune amélioration n’est observée pendant cette période, le nouveau protocole recommande de prolonger de 5 jours le traitement de 1re intention avant d’envisager un passage au traitement de 2e intention. La circulaire revoit également les critères de guérison, et souligne qu’une rémission ne peut être confirmée «qu’à l’issue des 10 jours de traitement, avec une amélioration clinique nette, dont une apyrexie (absence de fièvre) durant au moins 3 jours et une normalisation du bilan biologique.

Telquel
Vers l’instauration d’un revenu de base pour tous ?

La crise pandémique va certainement impulser l’émergence de nouvelles générations de pauvres et de pauvreté, de vulnérables et de vulnérabilités, d’exclus et d’exclusion, de chômage et de chômeurs, et ce parmi toutes les couches de la société. Dès lors, l’instauration d’un revenu de base pour tous devient une nécessité incontournable. Aussi, ce n’est plus une politique fondée sur le ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social qu’il faut mettre en place, mais bel et bien une stratégie qui repense radicalement la vision, l’approche et le dispositif actuel prévu dans le cadre du Registre Social Unifié.

ALCS va se lancer dans le dépistage du Covid-19

Alors que le Maroc commence à envisager la phase de déconfinement, l’Association de lutte contre le sida (ALCS) propose de s’appuyer sur son expertise en matière de dépistage VIH pour aider au dépistage massif de la Covid-19. L’ALCS, qui dès le début de la pandémie, a mis en place plusieurs mesures pour assurer la continuité de ses services, compte se positionner auprès des autorités sanitaires pour partager les bonnes pratiques qu’elle a capitalisées.

Finance News Hebdo
Offshoring : Le secteur lutte pour sauver ses emplois

La pandémie du Coronavirus a entraîné un fort ralentissement de l’offshoring. Les professionnels font face à une baisse de la demande de leur marché potentiel, à savoir l’Europe notamment la France, puisque 90% des entreprises concentrent leur activité avec ce pays. «Depuis le début de la crise, nous avons réussi à limiter l’impact. Grâce à l’engagement et au professionnalisme des 80.000 collaborateurs du secteur, nous avons pu atténuer l’effet, surtout avec le basculement vers le télétravail. Toutefois, force est de reconnaitre que notre activité est frappée de plein fouet. Sur le deuxième trimestre, la baisse d’activité peut atteindre les 40%», souligne Othman Serraj, président de l’Association marocaine de la relation client (AMRC).

Produits maraîchers : La filière défie les aléas

Entre le 1er septembre 2019 et le 9 mai 2020, les exportations de produits maraîchers ont culminé à près de 1,8 million de tonnes, soit une croissance de 6% comparativement à la saison dernière. Excepté les agrumes, tous les produits ont réalisé des performances notoires à l’export. Les exportations de tomates, se sont chiffrées à 420.000 tonnes, en progression de 4%. Les fruits rouges ont enregistré un bond remarquable durant cette campagne pour atteindre 82.500 tonnes, notant une hausse de 25%. Les produits agricoles transformés hors sucre et ses préparations ont atteint un volume de l’ordre de 299.000 tonnes, soit une croissance de l’ordre de 17%.

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