La revue de presse de ce mercredi 26 août

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Les mesures pénales contre les violations de l’état d’urgence font débat, cruel déficit de compétence en matière d’anesthésie et de réanimation, maintien du service militaire cette année… Voici les principaux titres développés par la presse nationale aujourd’hui. 

L’Économiste
Port du masque: Gare aux abus!

Sanctionner le non port d’un masque par un conducteur est-il légal? Les mesures pénales contre la violation de l’état d’urgence sanitaire font encore débat. La dernière directive de la présidence du ministère public soulève d’autres questions sur la séparation des pouvoirs, les droits et libertés.. Cette institution judiciaire formule des réserves sur un nouveau décret gouvernemental. Ce texte d’application consacre une procédure de règlement amiable. Un contrevenant qui s’acquitte sur le champ d’une amende de 300 DH évite des poursuites judiciaires. Ne pas s’acquitter sur place de l’amende forfaitaire enclenche les poursuites judiciaires. Le magistrat peut ainsi ordonner deux mesures. Il y a d’abord la garde à vue du contrevenant. L’autre alternative est que le procureur peut “se contenter” de se faire communiquer le PV dans les 24 heures qui suivent la constatation de l’infraction.

Anesthésie-réanimation: Cruel déficit en compétences

Environ 600 médecins anesthésistes-réanimateurs pour tout le Maroc, dont près de 400 opérant dans le privé. Le déficit est pour le moins cruel. Il l’est d’autant plus durant cette période de crise sanitaire où le nombre de cas graves ne cesse d’augmenter. «Nous ne pouvons pas avoir un médecin par bloc opératoire. D’où l’importance de l’assistance d’infirmiers anesthésistes. Pour un patient Covid-19, il en faut au moins deux, car il faudrait des gestes rapides pour limiter le temps d’exposition aux malades atteints», témoigne Mohamed Miguil, médecin anesthésiste-réanimateur à l’hôpital d’application de l’Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS).

Aujourd’hui Le Maroc
Tout savoir sur le plan de relance des coopératives

Mise à niveau de l’offre, stimulation de la demande et développement d’une culture entrepreneuriale et d’excellence… Ce sont là les principaux contours du plan de relance des coopératives. Cette feuille de route trace des objectifs ambitieux pour ce secteur qui a été fortement frappé par la crise sanitaire. L’impact est visible aussi bien en termes d’approvisionnement en matières premières que de production et de commercialisation. «La crise sanitaire que traverse notre pays impose, de facto, une grande mobilisation au profit du tissu économique solidaire pour apporter des solutions innovantes socio-économiques agiles et inclusives», indique au journal Youssef Hosni, directeur de l’Office de développement et de la coopération (ODCO). Les pistes de relance déterminées tendent, en effet, à créer une rupture avec le précédent mode opératoire du tissu coopératif, notamment la culture d’assistanat qui sévissait dans le secteur. La mise en œuvre de cette relance est, également, tributaire de la mobilisation des acteurs publics, privés et de la société civile.

L’Opinion
Service militaire: la reprise aura bien lieu cette année.

Au milieu du tumulte de la rentrée scolaire et universitaire, une autre forme d’entrée semble avoir été oubliée. Il s’agit du service militaire dont la reprise n’a encore fait l’objet d’aucune communication du gouvernement. Les services concernés ont confirmé que le service militaire sera maintenu cette année. Selon la même source, la date et les modalités de la reprise du service militaire seront communiquées ultérieurement, sachant que les autorités compétentes sont d’ores et déjà en cours de préparation de la rentrée des conscrits.

Akhbar Al Yaoum
Déchets Covid-19: Ménagers ou médicaux ?

Dès l’adoption de l’automédication par le ministère de la Santé pour les patients Covid-19, le débat est lancé sur les déchets issus de cette opération. Peuvent-ils être considérés comme des déchets ménagers ou des déchets médicaux potentiellement dangereux ? Dans sa note, le ministère de la Santé a considéré qu’il s’agit de déchets ménagers, qui sont définis par la loi relative à la gestion des déchets comme étant tous déchets issus d’activités économiques, commerciales ou artisanales qui sont similaires aux déchets ménages de part leur nature et leurs composantes. Par ailleurs, le ministère a invité les citoyens à mettre les déchets du patient Covid dans des sacs en plastiques en les aspergeant de chlore avant de les désinfecter et s’en débarrasser avec les autres déchets ménages.

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