La revue de presse de ce mercredi 10 novembre

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La revue de presse de ce mardi 31 octobre
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Nouveau tir de vis à la fraude fiscale, les chantiers prioritaires de l’industrie automobile, « Al Jayl Al Akhdar » et « Forêts du Maroc » : Mohamed Sadiki dresse un premier bilan, Dakhla Smart City, nouvelle vision d’Al Omrane pour le Sud, des écoles privées peu régulées et moins compétitives selon le conseil de la Concurrence, environ 22 millions Marocains bénéficieront de l’AMO à l’horizon de 2022… Voici les principaux titres de la presse nationale ce mercredi 10 novembre 2021 :

L’Economiste
Nouveau tir de vis à la fraude fiscale

Le Projet de loi de finances en discussion à la chambre des représentants prévoit un dispositif pour renforcer la lutte contre la fraude fiscale. Une mesure qui accorde à l’administration fiscale le pouvoir de détecter les personnes ayant des revenus occultes qui mènent un train de vie injustifié sans pour autant qu’elles n’apparaissent sur les radars de la Direction générale des impôts. La mesure s’inscrit dans le cadre des articles 216 sur l’examen de l’ensemble de la situation fiscale du contribuable et 228 du code général des impôts sur la taxation d’office pour défaut de déclaration.

Industrie automobile: les chantiers prioritaires de la filière
L’industrie automobile arrive en tête des secteurs exportateurs, loin devant les phosphates. Les flux des exportations vont vers 75 pays. La filière revendique une capacité de production de 700.000 véhicules par an. Fort de ce volume capacitaire, le Maroc est devenu le premier producteur africain de véhicules devant l’Afrique du Sud. Au total, la filière compte 250 équipementiers de renom. Le secteur a pu réaliser un chiffre d’affaires de 72,18 MMDH en 2020 (contre 80 milliards en 2019). En 7 ans (2014-2021), l’industrie automobile aura permis la création de près de 190.000 postes d’emplois. « Nous devons ces réalisations aux écosystèmes mis en place et au plan d’accélération industrielle qui ont érigé le Maroc au rang de référence internationale. Notre plateforme industrielle automobile exporte vers plus de 74 pays dans le monde avec un taux d’intégration locale de 60% », fait valoir Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, lors d’une réunion de travail avec l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (AMICA).

Aujourd’hui le Maroc
« Al Jayl Al Akhdar » et « Forêts du Maroc » : Mohamed Sadiki dresse un premier bilan

« Al Jayl Al Akhdar » et « Forêts du Maroc » sont sur de bons rails. Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, a dressé lors de son passage lundi devant la commission des secteurs productifs à la Chambre des représentants un premier bilan de la mise en œuvre de ces deux feuilles de route. La stratégie agricole Al Jayl Al Akhdar qui vient avec de nouvelles ambitions pour le monde rural conforte l’ambition du Maroc de transformer de façon structurelle son agriculture. Les engagements pris dans ce sens capitalisent sur les acquis du Plan Maroc Vert. En 2021, le Fonds de développement agricole (FDA) a alloué 4 MMDH d’incitations pour mettre en œuvre les premiers projets de cette stratégie. L’investissement privé s’est élevé, pour sa part, à 5,2 MMDH . Les prévisions de 2022 portent ainsi sur un appui de 3,7 MMDH de la part du Fonds de développement agricole ainsi que des investissements privés de l’ordre de 4,8 MMDH.

Dakhla Smart City, nouvelle vision d’Al Omrane pour le Sud

Une nouvelle génération de projets est en train de sortir de terre, notamment le projet du nouveau pôle urbain (Dakhla Smart City). Selon le président du directoire d’Al Omrane, Badr Kanouni, ce projet concrétise la nouvelle vision du développement des provinces du Sud en général et de la région Dakhla-Oued Eddahab en particulier. S’exprimant lors d’une rencontre dédiée à la présentation des résultats du concours d’idées pour l’aménagement de Dakhla Smart City, il a indiqué que le Groupe Al Omrane a engagé près de 7 MMDH depuis le début de son implantation dans les provinces du Sud et ce, pour la mise en œuvre des programmes de l’État et des collectivités territoriales, permettant ainsi à 145.000 ménages, soit 60% de la population issue de ces provinces, de bénéficier de programmes de lutte contre l’habitat insalubre et d’amélioration des conditions de vie.

L’opinion
Conseil de la Concurrence: des écoles privées peu régulées et moins compétitives

Dans un avis rendu public, le Conseil de la Concurrence a mis en évidence les défaillances du marché de l’enseignement privé au Maroc. Ce rapport alarmant souligne que le secteur privé, bien qu’en expansion, demeure mal régulé faute de contrôle pédagogique et d’une législation adaptée. Tout cela nuit à la qualité des services rendus par les écoles privées et à la compétitivité du secteur. Un constat exacerbé par le déclin de l’école publique. Le Conseil recommande une révision du cadre juridique et un effort sur la liberté des prix, tout en exhortant l’école publique à devenir plus autonome pour une meilleure concurrence dans le secteur.

Transition énergétique: le Maroc passe à la vitesse de croisière

Compte tenu de l’urgence climatique, la transition écologique est devenue une nécessité vitale. Une urgence dont le Royaume est conscient et qu’il voit comme un moyen pour garantir sa souveraineté énergétique. Ses efforts consentis dans la quête de l’énergie verte devraient lui permettre de devenir bientôt un pays producteur et exportateur d’énergies renouvelables, alors qu’il dépendait de l’importation pour répondre à ses besoins en énergie. Devant les députés, la ministre de l’Énergie, Leila Benali, a souligné que le Royaume est mobilisé pour renforcer la part du renouvelable dans son mix énergétique. Autre chantier annoncé lors de son passage au Parlement: la décarbonation de l’industrie nationale qui devrait être facilitée par le recours au Gas to Industry. Un secteur où le Royaume affiche de grandes ambitions et devrait lors des années à venir atteindre l’autosuffisance.

Al Alam

Environ 22 millions Marocains bénéficieront de l’AMO à l’horizon de 2022

Environ 22 millions personnes supplémentaires vont bénéficier de l’assurance maladie obligatoire (AMO), et ce pour couvrir les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation, dans le cadre de la généralisation de la protection obligatoire pour l’année 2022, a souligné le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, dans sa présentation du projet de budget sectoriel du ministère au titre de l’exercice 2022 devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants. Il a précisé que le gouvernement aspire à généraliser les allocations familiales (AF) en 2024 pour environ 7 millions d’enfants en âge de scolarité, notant que le ministère œuvrera à élargir l’assiette des adhérents aux régimes de retraite. Par ailleurs, il indiqué que le budget alloué à la Santé au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à plus de 23,55 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 19% par rapport à l’exercice 2021.

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