La DGAPR qualifie de « calomnies » les allégations de mauvais traitements d’un ex-détenu

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La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a qualifié de « calomnies » les allégations du frère d’un ex-détenu à la prison locale de Zagora selon lesquelles ce dernier aurait été victime de mauvais traitements de la part des fonctionnaires de cet établissement pénitentiaire.

Dans une mise au point, en réponse aux allégations contenues dans un enregistrement vidéo diffusé par le frère de l’ex-détenu A.S qui a purgé une peine d’emprisonnement à la prison locale de Zagora pour outrage à un agent public dans l’exercice de ses fonctions et à un corps constitué, et selon lesquelles il aurait été victime de mauvais traitements de la part des fonctionnaires de cet établissement pénitentiaire, la DGAPR a affirmé que l’ex-détenu jouissait de tous les droits qui lui sont reconnus par la loi, bénéficiait de soins médicaux nécessaires intra et extra muros et n’a jamais été maltraité par les fonctionnaires du pénitencier.

« Lors de son incarcération, l’intéressé a remis en date du 3 juin 2022 une lettre de remerciements et de gratitude qu’il a lui-même écrite en deux pages et de son plein gré et dans laquelle il apprécie le travail d’amélioration des conditions de détention accompli par la DGAPR en général, et la direction du pénitencier en particulier », souligne la même source, précisant qu’il y exprime aussi sa reconnaissance pour le bon traitement qu’il recevait de la part de tous les fonctionnaires, sans exception, et y évoque l’abnégation dont ceux-ci faisaient preuve dans l’accomplissement de leur mission.

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La DGAPR fait remarquer que si l’ex-détenu avait vraiment fait l’objet d’un mauvais traitement de la part des fonctionnaires de l’établissement, il l’aurait invoqué comme motif de la grève de la faim dont il avait remis l’avis à la direction, alors qu’il avait lié cette grève de la faim à son affaire en justice.

En colportant et ressassant ces allégations mensongères, le frère de l’ex-détenu cherche par ses chantages à réaliser des « gains matériels », insiste la DGAPR, soutenant que l’ex-détenu est le mieux placé pour parler lui-même de sa supposée affaire de maltraitance en situation de détention.

« Par ailleurs, si cette affaire est déjà portée en justice, sauf inavouables soucis, plus rien ne justifie d’en parler dans les médias », conclut la même source.

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