La dépouille d’une Marocaine assassinée par la marine algérienne enfin rapatriée

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La dépouille de la migrante marocaine assassinée par la marine algérienne enfin rapatriée et inhumé à Aghbal
Ambulance transportant la dépouille de la migrante Fouzia Bekouch, tuée par arme à feu lors d'une opération anti-migrants de la marine algérienne au poste-frontière Zouj Bghal, jeudi 26 janvier 2023. © AMDH-Nador

Tuée par arme à feu dans la nuit du vendredi au samedi 22 octobre, lors d’une opération anti-immigrés de la marine algérienne, Fouzia Bekouch a été inhumée vendredi dans sa ville natale d’Aghbal, à 40 km d’Oujda. D’autres rapatriements sont prévus.

Le poste-frontière Zouj Bghal, dit Colonel Lotfi du côté algérien, «a été exceptionnellement ouvert jeudi dernier pour le rapatriement de la dépouille de la migrante Fouzia Bekouch tuée avec trois autres migrants clandestins dans la zone située entre le port d’Oran et Ain-Turck», nous a confié Omar Naji, membre de la section de Nador de l’Association marocaine des droits humains (AMDH).

Annoncé pour le samedi 21 janvier par la section de Nador de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), le rapatriement de la dépouille de cette dame assassinée par la marine algérienne n’a été effectif que le jeudi 26 janvier en fin de soirée.

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Selon des sources médiatiques, trois autres dépouilles de migrants marocains devraient être rapatriées ce lundi via le poste-frontière.

Lire aussi: Une migrante marocaine tuée par balle par la marine algérienne

Il y a quelques jours, le point de passage a été ouvert dans le but de rapatrier un groupe de migrants marocains qui étaient en état d’arrestation dans les prisons algériennes. Certains d’entre eux avaient tenté de traverser la Méditerranée. Mais les courants marins ont entraîné leurs embarcations dans les eaux territoriales algériennes.

Depuis 1995, année de la fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, le poste frontière «Zouj Bghal» s’est transformé en un point de passage pour les cadavres et les migrants irréguliers détenus dans les prisons algériennes.

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