Espagne: un Marocain risque 20 ans de prison pour le meurtre d’un compatriote 

Le procès d’un ressortissant marocain, accusé d’avoir poignardé à mort un compatriote avec lequel il vivait à Grenade, dans le sud de l’Espagne, démarre ce lundi. 

La justice espagnole poursuit, à partir de ce lundi 7 mars, une personne de nationalité marocaine accusée du meurtre d’un compatriote à Alhama de Granada, une commune située dans la province de Grenade, dans le sud de l’Espagne. Le procès se tient au tribunal provincial de Grenade, en présence d’un jury populaire, rapporte l’agence de presse espagnole Europa Press.

Le parquet requiert 20 ans de prison contre l’homme soupçonné d’avoir poignardé à mort un compatriote lors d’une dispute dans une maison qu’ils partageaient dans le village de Ventas de Zafarraya.

En détention provisoire depuis le 6 septembre 2019, le prévenu se trouvait en compagnie d’autres compatriotes marocains dans l’une des pièces de cette maison lorsque l’altercation a eu lieu, aux premières heures du 3 septembre de la même année, souligne la même source, citant les conclusions provisoires du parquet.

Lors de cette prise de bec et après avoir consommé pour certains d’entre eux « quelques canettes de bière lors du dîner », l’accusé aurait « pris un grand couteau d’environ 20 ou 25 centimètres de long qu’il gardait précieusement ».

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« Dans l’intention de mettre fin à la vie » de sa victime, il se serait approché de lui « par derrière et lui aurait infligé au moins deux coups de couteau dans la partie dorsale du thorax, de haut en bas » et profitant « de la situation avantageuse qu’il avait « par rapport à son compatriote étant donné son « grand état d’ébriété ».

Le prévenu aurait infligé une première « plaie perforante » au niveau du dos de sa victime et une seconde « aux caractéristiques similaires mais adjacente à la colonne vertébrale ». C’est cette dernière qui a, selon le rapport du parquet, provoqué une « hémorragie importante » ainsi qu’un « choc hypovolémique » dont il est décédé « quelques minutes plus tard ».

Née en 1980, la victime a laissé derrière elle deux enfants âgés de neuf et cinq ans au Maroc.