Enseignants contractuels: le point de non-retour

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Nouveau rebondissement dans l’affaire des enseignants contractuels après l’intervention musclée, mardi, des forces de l’ordre.

Dans son numéro du 7 mars 2019, Al Ahdath Al Maghribia tire la sonnette d’alarme suite à la répression des forces de l’ordre contre la manifestation des enseignants contractuels, mardi. Plusieurs cas de blessures graves ont été enregistrées parmi les grévistes dans les villes de Marrakech, Agadir, Casablanca, Oujda, Béni Mellal, Er-Rachidia…Les 55.000 grévistes, à travers ce sit-in, continuent d’exprimer leur refus du nouveau contrat proposé par le gouvernement pour sortir de l’impasse qui menace d’une année blanche.

Lire aussi: Enseignants contractuels: la menace d’une année blanche

De son côté, Al Akhbar tire la sonnette d’alarme sur la répression exagérée qui a suscité l’indignation des grévistes parmi lesquels plusieurs blessés graves, des arrestations ont également été enregistrées à Er-Rachidia et Béni Mellal. Par ailleurs, la Coordination nationale des enseignants contractuels rejette toujours l’offre gouvernementale, et déclare à travers son coordinateur Mohamed Abou Al Anwar que l’Etat et le ministère de tutelle continuent de faire la sourde oreille devant les doléances des grévistes, jugées légitimes.

Et d’ajouter que le retard de paiement des salaires d’une partie des protestataires est à l’origine de ce mouvement social, ce qu’il considère comme un chantage qui tente à les obliger de signer ledit contrat. La Coordination martèle qu’elle ne compte pas arrêter le mouvement tant que l‘Etat ne répond pas positivement à leurs doléances.

Khalid Tegmousse (Journaliste stagiaire)

 

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