Deux Marocaines dans le top 50 des meilleurs scientifiques du monde 2021

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Farida Fassi (à gauche) et Rajaâ Cherkaoui El Moursli (à droite). DR

Deux Marocaines figurent parmi les 50 meilleures scientifiques du monde en 2021 selon le classement américain « AD Scientific Index ».

Le Maroc ne cesse de s’illustrer dans les compétences scientifiques à l’international. Il est le seul pays africain et de la région MENA a être représenté cette année dans le classement international 2021 « AD Scientific Index ». Deux Marocaines figurent parmi les 50 meilleures scientifiques du monde en 2021 selon cette base de données.

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Crédits: AD Scientific Index 2021

Il s’agit de deux chercheuses et professeures de l’Université Mohammed V de Rabat, Rajaâ Cherkaoui El Moursli (34e place) et Farida Fassi (40e).

Spécialiste en physique nucléaire, El Moursli fait partie des pionnières marocaines officielles lors de la collaboration internationale ATLAS au CERN à Genève en 1996. En 2013, elle devient vice-présidente pour la recherche, la coopération et le partenariat de l’université Mohammed V-Agdal. En 2015, elle reçoit le prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science et la science pour sa contribution à la preuve de l’existence du boson de Higgs. Elle est la première femme marocaine à recevoir ce prix prestigieux.

De renommée internationale, El Moursli occupe la première place dans tous les domaines, au Maroc, en Afrique et dans la région MENA, et se hisse à la 34e place au niveau mondiale.

Après des études supérieures à Grenoble, en France, Rajaâ Cherkaoui El Moursli, avait tenu à revenir dans son pays. «Pour mon père, il était hors de question de m’installer en France après avoir fini mes études. Il fallait revenir au pays pour faire bénéficier les étudiants de mon savoir», avait-elle déclaré en 2012 à La Vie Eco.

 

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De son côté, Farida Fassi intègre également ATLAS en 1998 et est membre de la collaboration CMS depuis 2002, où elle dirige plusieurs équipes de recherche internationales. Elle a travaillé sur l’analyse des données de faisceaux d’essai en ligne et hors ligne des premiers prototypes des modules Hadronic Tile Calorimeter. C’était en plus de l’analyse physique de pointe. En 2003, elle a commencé à travailler dans le « Grid Computing » et l’analyse de données distribuées.

Fassi possède un doctorat de l’IFIC à Valence, en Espagne. Elle s’intéresse à la connexion de la physique théorique des particules aux résultats expérimentaux, incluant la recherche de nouveaux phénomènes physiques qui peuvent être produits dans les collisions proton-proton du LHC, motivés par la présence de matière noire dans notre univers.

Passionnée par les mathématiques depuis toute petite, et par la physique depuis son adolescence, la chercheuse déclare avoir « un réel besoin de comprendre les éléments constitutifs de l’univers, de ses débuts à son état actuel et à son évolution future ».

Elle suit de près El Moursli à la deuxième place, tant au niveau du national que continental et régional, tout en se classant 40e mondial.

Les classements sont basés sur trois facteurs clés, à savoir l’indice H, l’indice i10 et le nombre de citations générales. L’indice H est une mesure au niveau de l’auteur mesurant la productivité et l’impact des citations de leurs publications, basée sur un ensemble d’articles les plus cités par les scientifiques. L’index i10 relève le nombre de publications avec au moins 10 citations via Google Scholar.

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