L’idée farfelue a été exprimée par le président du Mouvement kabyle indépendantiste (MAK) Ferhat Mehenni,…
Cnews-Ferhat Mehenni: l’ambassade de France au Maroc dément toute intervention de l’Elysée
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Alors que de nombreux médias français et marocains ont repris les propos de Ferhat Mehenni dénonçant sa censure par CNews, l’ambassade de France au Maroc a publié un démenti.
Nous en avions parlé en début de semaine. CNews, chaîne de télévision française d’information nationale en continu avait annulé, dimanche 2 octobre à la dernière minute et sans aucune explication, une rencontre programmée depuis une semaine avec le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK, indépendantiste) Ferhat Mehenni.
03/10/2022 : Intervention du président Ferhat Mehenni suite à sa censure par CNEWS https://t.co/MQEfwBIwoi
— FERHAT MEHENNI (@FerhatMhenni) October 3, 2022
Ferhat Mehenni, présenté «comme un réfugié politique et président du gouvernement provisoire kabyle » devait s’exprimer, selon les annonces précédant la diffusion de l’émission sur le « sort de la communauté kabyle, sa place en France et la question de l’islamisme».
Au Maroc comme en France, nombreux sont ceux qui ont vu dans cette séquence un scandale qui porte atteinte à l’image de la France, pays de démocratie et de liberté de la presse. L’ambassade de France à Rabat a publié jeudi un communiqué dans lequel elle dément toute intervention des autorités.
Rappelons que le fondateur et le président du MAK est réfugié́ en France depuis deux décennies. Un mouvement qui deviendra en 2013, le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie qui admet le pacifisme comme le fondement essentiel de ses valeurs. En juin 2010, Ferhat Mehenni était devenu le président du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad), organe exécutif établi en exil et autoproclamé.
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En avril 2021, le MAK, considéré comme illégal en Algérie, avait été accusé sans aucune preuve par le pouvoir algérien de projeter des attentats contre les marches du mouvement prodémocratie du Hirak, avant de le classer comme «organisation terroriste», ainsi qu’un mouvement islamo-conservateur, Rachad, également basé à l’étranger, plus précisément à Londres.
