Casablanca: la gestion de la propreté, 2e poste budgétivore pour la commune urbaine

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Depuis le lancement d’un appel international à la concurrence en juillet dernier, la propreté de Casablanca est gérée provisoirement par trois sociétés: Averda, Derichebourg et Mecomar. Après le retrait de cette dernière, Averda et Derichebourg sont les deux finalistes qui signeront demain leurs contrats effectifs avec le conseil de la ville et le ministère de l’Intérieur. 

La ville se contentera de deux délégataires, au lieu de quatre prévus initialement, peut-on lire dans les colonnes de L’Économiste ce jour. Ce sont d’ailleurs ces deux sociétés qui assuraient le service depuis le départ de Sita en septembre 2017.

En mai 2018, la ville avait également résilié son contrat avec Averda pour harmoniser les techniques de travail ainsi que la flotte en amont du lancement du nouvel appel d’offres en juillet dernier.

 

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Derichebourg prend désormais à sa charge les anciens lots de Sita comptant Casa-Anfa, El Fida Mers Sultan, My Rachid et Ben Msik, et l’entreprise libanaise Averda gardera ses arrondissement, à savoir Hay Hassani, Aïn Chock, Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi et Sidi Bernoussi.

Une nouveauté pour cette signature: les sociétés seront rémunérées selon un système forfaitaire et non plus en fonction du tonnage. Les élus ont choisi ce mode pour éviter la fraude sur les tonnages, à l’origine de la résiliation des précédents contrats, explique le quotidien, précisant en conséquence que « la facture sera salée ».

 

Lire aussi : Propreté: la ville de Casablanca et la société Averda résilient leur contrat

 

890 millions de dirhams seront partagés entre les deux « nouveaux » délégataires contre 700 millions de dirhams avec l’ancien mode de facturation par tonnage. La gestion de la propreté de la ville devient alors le 2e poste budgétivore pour la commune urbaine, précédée de la masse salariale. Pourtant, les performances sur le terrain s’avèrent médiocres, en témoigne l’affaire accablante de la décharge de Médiouna.

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