Brahim Ghali disposait de documents espagnols à son arrivée en Espagne

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Une énième révélation, de la police cette fois-ci, indique que le chef séparatiste disposait d’un Document national d’identité (DNI) espagnol valide à son arrivée le 18 avril dernier à Saragosse.

À son arrivée en Espagne, le chef des milices du Polisario disposait d’une pièce d’identité espagnole valide, a pu établir le Commissariat général de l’information dans son enquête menée pour l’Audience nationale.

Les détails de cette enquête, transmise au juge Santiago Pedraz de l’Audience nationale le 7 mai dernier, sont révélés par le quotidien La Razon dans un article paru le 7 juillet. La lettre rédigée par la police confirme que Brahim Ghali est bien le patient admis à l’hôpital de Logroño sous un faux nom, mais qu’il déteint aussi un DNI espagnol, délivré le 31 janvier 2006 à Madrid et renouvelé pour la dernière fois le 30 juin 2016 à Talavera de la Reina (commune espagnole de la province de Tolède).

Avant d’obtenir le DNI espagnol au nom de «Gali Sidi-Mohamed Abdelyelil», le chef séparatiste disposait d’un Numéro d’identité d’étranger (NIE), obtenu le 7 décembre 1999 à Madrid, au nom cette fois-ci de «Brahim Ghali Moustafa», précise la même source.

Ces révélations ont été par la suite transmises au juge Rafael Lasala du tribunal d’Instruction numéro 7 de Saragosse, qui enquête actuellement sur l’entrée illégale du chef séparatiste sur le sol espagnol pour y être soigné du Covid.

 

Lire aussi: Complicités dans l’affaire Brahim Ghali: la MAE Arancha Gonzalez Laya face à un ultimatum

 

La lettre parvenue au juge Lasala indique que «Ghali devait nécessairement se rendre à Talavera de la Reina le 30 juin 2016, pour renouveler sa carte d’identité date à laquelle il faisait l’objet d’une enquête préliminaire pour crimes présumés de génocide et qui a curieusement coïncidé avec son investiture en tant que président de la RASD ».

Pour rappel, l’enquête initiée par le juge, Rafael Lasala du tribunal d’Instruction numéro 7 de Saragosse, a permis de mettre en lumière l’implication directe du ministère espagnol des affaires étrangères d’Arancha Gonzalez Laya, dans ce dossier.

Le général José Luis Ortiz Cañabate, chef de la base de Saragosse à l’époque et actuellement chef de la mobilité aérienne, a affirmé devant le juge qu’un ordre a été donné par les relations internationales de l’état-major général de l’armée de l’air pour permettre à l’avion à bord duquel se trouvait Brahim Ghali d’atterrir, le 18 avril dernier. L’ordre pourtant venait du département de Gonzalez Laya, a expliqué à son tour le ministère de la Défense.

Les évolutions de l’affaire ont conduit le juge à poser un ultimatum aux ministères des Affaires étrangères et de la Défense pour dévoiler les noms de ceux qui ont permis d’accueillir le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, sans passer par le contrôle aux frontières.

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