Après l’affaire de «Moul Kasketa», le ministère public durcit les mesures contre les “crimes électroniques”

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Le parquet général a décidé de durcir la lutte contre la criminalité sur le Net, en particulier sur YouTube. Le premier youtubeur à tomber dans les filets du parquet général n’est autre que “Moul Kasketa” qui a diffusé une vidéo contenant des propos injurieux vis-à-vis des Marocains et des offenses commises à l’égard de l’institution monarchique.

 

Les dispositions des articles 179 et 180 du Code pénal seront désormais appliquées à la lettre par le parquet afin de mettre fin à un feuilleton de délinquance électronique.

Le substitut du procureur du roi près du tribunal de première instance de Settat a déclaré que «suite à la publication d’une vidéo, le 29 novembre, sur une chaîne YouTube au nom de “Moul Kasketa” contenant des propos injurieux et dénigrants des Marocains et leurs institutions constitutionnelles, la personne concernée à été placée en garde à vue pour les besoins de l’enquête», rapporte Assabah dans son édition du lundi 02 décembre 2019.

Le procureur du roi Zine El Abidine Khalifi a affirmé que, lors de l’arrestation de «Moul Kasketa», les éléments de la police judiciaire de Settat ont saisi chez lui une petite quantité de chira qu’il consommait à titre personnel et des appareils électroniques.

 

Lire aussi: « Moul Kaskita » arrêté suite à la diffusion d’une vidéo jugée « injurieuse »

 

Le youtubeur «délinquant» a été placé en garde à vue avant d’être déféré devant le représentant du parquet.

Citant des sources autorisées, le quotidien affirme que le prévenu a été transféré au siège de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) qui a été chargée de l’approfondissement des enquêtes sur le contenu de ses vidéos.

A noter que Moul Kasketa, qui a quitté la prison il y a moins de cinq mois, a diffusé une vidéo avec comme titre: «Est-ce que les discours du Roi sont appliqués sur le terrain?».

Par ailleurs, citant une source autorisée, Assabah, assure que les «lanceurs d’alertes» ou les gens qui dénonceront des crimes avérés sur le Net ou sur les réseaux sociaux bénéficieront de la protection des témoins et ne seront pas poursuivis, à condition qu’ils soient de bonne foi et disposent de preuves palpables.

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