« Agression » de Bourita au Mozambique: le Japon exprime sa « stupéfaction »

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Le ministre japonais des Affaires étrangères, Kono Taro, a réitéré la position de son pays de ne pas reconnaître la peuso  »rasd’’, exprimant son vif regret des incidents ayant marqué la séance d’ouverture de la réunion ministérielle de suivi de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Tokyo International Conference on African Development – TICAD).

Lors d’un entretien vendredi avec le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, en marge de la Réunion Ministérielle de suivi de la TICAD à Maputo, le responsable japonais a exprimé  »son vif regret s’agissant des incidents et la confusion durant la séance d’ouverture de la réunion ministérielle de suivi de la TICAD’’.

Dans ce même contexte, M. Kono Taro a réitéré  »la non reconnaissance de son pays de la pseudo ‘rasd’ », et insisté que la position du Japon de ne pas les inviter aux travaux du processus de la TICAD demeure inchangée.

Il a également fait part de  »sa stupéfaction’’ que  »les autorités du Mozambique aient contourner les procédures d’accès pour faire introduire les membres non invités du « polisario » par une porte dérobée , tout en refusant l’accès à des délégations disposant de badges et dûment accrédités. Même des membres de l’Ambassade du Japon ont été brutalisés ».

Selon le responsable japonais, cela représente un problème grave de sécurité. À ce sujet, le Japon a protesté vigoureusement auprès du pays hôte pour ce comportement inadmissible.

Le ministre japonais des Affaires étrangères a précisé par ailleurs que le Japon œuvrera pour régler ce problème organisationnel définitivement.

Il a déclaré, dans ce contexte, que la prochaine ministérielle et le Sommet de la TICAD auront lieu au Japon, et de tels incidents ne se reproduiront plus.

La réunion ministérielle de suivi de la TICAD, qui se déroule à Maputo (23-25 août), a été émaillée de nombreux incidents. En effet, malgré le refus du Japon de toute présence de l’entité fantoche, et ce conformément à la légalité internationale et à la pratique au sein de la TICAD depuis 1993, les autorités du pays hôte, le Mozambique, ont voulu imposer dans cette réunion la présence de l’entité chimérique qui n’a pas été invitée par la partie japonaise.

Ainsi, la réunion préparatoire des Hauts-Fonctionnaires n’a pas pu se tenir, en raison du désaccord sur le format mais aussi, du refus de certains pays, notamment le Japon, de permettre la présence de la pseudo « rasd ». De même, la réunion ministérielle a connu elle aussi un retard considérable.

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