Affaire Ghali: l’accusation privée demande la mise en examen de Pedro Sanchez

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L’affaire de l’entrée illégale de Brahim Ghali en Espagne est loin d’être finie et pourrait bientôt se retrouver devant la Cour Suprême. C’est en tout cas la demande formulée par l’accusation privée dans cette procédure, plaidant également pour la mise en examen de Pedro Sanchez.

L’avocat Antonio Urdiales, qui représente l’accusation privée dans le cadre de la procédure ouverte sur l’entrée illégale de Brahim Ghali, a demandé au juge en charge de l’enquête, Rafael Lasala, de porter l’affaire devant la Cour Suprême et de mettre en examen le président du gouvernement, Pedro Sanchez, rapporte Vozpopuli.

Cette requête intervient quelques jours après la nouvelle tentative de classer l’affaire de la part des services juridiques de l’État. Ces derniers représentaient notamment l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, soupçonnée de «prévarication», délit de forfaiture et «dissimulation», pour avoir occulté la présence de Brahim Ghali sur le territoire espagnol, alors qu’il faisait l’objet d’une convocation devant la justice espagnole.

Lire aussi. Affaire Brahim Ghali: la justice pointe la responsabilité de Pedro Sanchez

La dernière ordonnance émise, le 10 mars, par le juge d’instruction Rafael Lasala du tribunal d’instruction numéro 7 de Saragosse ne cite pas l’ancienne ministre, mais uniquement son ancien directeur de cabinet. Le Bureau de l’avocat général de l’État qui assure la défense de la ministre a «applaudi la décision mais a demandé au juge d’aller plus loin en classant toute la procédure».

Selon la défense de la ministre, cette dernière «n’a pas commis de crime de prévarication car rien ne prouve qu’elle était au courant de l’existence d’affaires pénales ouvertes contre Brahim Ghali lorsqu’il est entrée en Espagne», rapporte Vozpopuli.

Toutefois, le juge Lasala n’a pas encore pris de décision dans ce sens-là. L’éventuelle mise en examen de Pedro Sanchez semble également peu probable. Tout comme l’ancienne ministre, le président du gouvernement espagnol ne pourrait dévoiler ce que le Bureau de l’avocat général de l’État a appelé des « secrets d’État ».

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