Affaire Brahim Ghali: la justice pointe la responsabilité de Pedro Sanchez

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La justice ibérique enquête toujours sur l’entrée illégale et sous une fausse identité de Brahim Ghali sur le sol espagnol pour y être soigné du Covid. Le juge en charge de l’affaire pointe la responsabilité directe du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.

«La décision ultime» pour faciliter l’entrée du chef séparatiste, Brahim Ghali, sur le territoire espagnol a été prise par Pedro Sanchez, a affirmé le juge Rafael Lasal, du tribunal d’Instruction numéro 7 de Saragosse, cité par le quotidien La Razon.

Mais bien que ces accusations à l’encontre du président du gouvernement espagnol soient prouvées, elles ne sont pas pénalement répréhensibles, indique la même source.

Par ailleurs, le juge Lasala a une fois de plus refusé d’abandonner les poursuites contre l’ex-ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya. L’ordonnance, datée du 10 mars, rejette en effet la demande formulée par l’avocat de l’ex-ministre, tout en annonçant l’abandon des charges à l’encontre de son chef de cabinet, Camilo Villarino.

Lire aussi: Vidéo. Brahim Ghali parle de son séjour en Espagne et joue la carte de l’ignorance

En octobre dernier, le juge avait refusé une demande similaire, estimant qu’il y a bien eu une «violation frontale» de la loi. À l’époque, Rafael Lasala a mis en doute les raisons «humanitaires» derrière lesquelles s’abrite l’accueil du chef séparatiste et présentées par le gouvernement de Pedro Sanchez. «C’est très bien d’être humanitaire, mais il y a aussi des obligations envers les 28 pays européens (…) nous sommes soumis à un traité international», a souligné le juge d’instruction.

Pour rappel, l’ex-ministre espagnole des affaires étrangères a été mise en examen dans le cadre de l’enquête ouverte par l’accueil en catimini Brahim Ghali et pour dans laquelle l’ex-ministre est accusée de «prévarication», «dissimulation» et «falsification de documents». Devant le juge, l’ex-ministre a expliqué que l’entrée de Brahim Ghali «est une décision politique prise pour des raisons humanitaires», lors d’un «Conseil des ministres».

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