Abdellah Stouky, un autre doyen de la presse marocaine, est décédé

Vétéran de la presse marocaine, Abdellah Stouky nous a quittés ce mardi 12 juillet. Le défunt à rendu son dernier souffle à Rabat. 

Celui qui a formé plusieurs générations de journalistes est né en 1946 à Marrakech et commence très tôt à apprendre le métier de journaliste, qu’il exerce d’abord dans la presse partisane, notamment au sein du Parti communiste marocain (Parti du progrès et du socialisme actuellement, ndlr.).

Il rejoint ensuite de prestigieuses rédactions, à l’instar de Lamalif et Souffles, pionniers de la presse culturelle au Maroc, avant d’exercer plusieurs fonctions au sein de l’agence MAP.

En 1978, il lance les quotidiens Al Maghrib et Al Mithaq Al Watany, deux porte-voix du parti nouvellement créé, Le Rassemblement national des indépendants (RNI). Il occupe un temps le poste de président de l’Association de la presse francophone, peut-on notamment lire dans l’ouvrage Figures de la presse marocaine de Driss Ajbali, édité par la MAP.

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Abdellah Stouky s’est également essayé à l’édition. C’est lui qui publie en 1981 les œuvres de l’écrivain Mohamed Khaireddine.

Le défunt était un fin connaisseurs des grands dossiers comme celui du Sahara et avait ses entrées auprès des dirigeants du Maghreb, y compris en Algérie.

Malade depuis plusieurs années, Stouky a tiré ce mardi sa révérence. Il avait 76 ans.