Une première, une parlementaire adresse une question écrite en Tifinagh (Document)

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Ibtissam Azzoui a envoyé au ministre de l’Intérieur une question écrite sur le refus d’inscrire des prénoms amazighs dans l’état civil. Elle a préféré adresser sa question en Tifinagh, une première dans l’histoire de l’institution parlementaire.

La députée du Parti authenticité et modernité (PAM), Ibtissam Azzoui, a adressé une question écrite au ministre de l’Intérieur sur l’interdiction d’inscrire certains prénoms amazighs dans l’état civile. Rien de surprenant, mais cette question restera tout de même dans les annales de l’hémicycle. C’est en effet la première fois qu’un(e) parlementaire adresse une question écrite en Tifinagh. Les députés privilégient généralement la langue arabe.

في #سابقة برلمانية، وجهت أمس سؤالا كتابيا باللغة #الامازيغية بحرف #التفناغ إلى السيد وزير الداخلية عبد الوافي لفتيت حول…

Publiée par Ibtissame Azzaoui sur Lundi 14 janvier 2019

D’autres parlementaires avaient auparavant posés des questions orales en langue amazighe lors des séances plénières des questions au gouvernement. En 2012, la chanteuse amazighe Fatima Tabaâmrant a été la première députée à s’exprimer en Amazigh au sein de l’hémicycle. Sa question traitait alors de la loi organique relative à l’officialisation de la langue amazighe, inscrite dans la constitution de 2011.

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Pour les ministres, le premier à répondre à une question en amazigh fût Ahmed Taoufiq. Natif du Souss, l’homme qui gère les Habous et les Affaires islamiques a rassuré la députée sur l’état des mosquées dans la région de Tiznit.

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