Maroc Digital 2030: quels défis pour les startups et TPME tech ?

Publié le
maroc digital 2030
Redouane El Haloui, à l'extrême gauche, durant la présentation de Maroc Digital 2030, Rabat 25 septembre 2024.

La concrétisation de Maroc Digital 2030 ne se fera pas sans les startups et les entreprises tech. Pour Redouane El Haloui, président de l’Association des Professionnels des Technologies de l’Information (APEBI), leur implication en première ligne s’avère indispensable.

Selon Redouane El Haloui, l’APEBI fait partie des acteurs clés qui ont accompagné le ministère de la Transition Numérique dans l’élaboration de la stratégie Maroc Digital 2030, présentée le 25 septembre dernier. Pour y avoir pris une part active, Redouane El Haloui se veut rassurant sur les objectifs annoncés. Quoique les enjeux et les défis soient de taille, le président indique que lui et ses pairs sont «prêts à relever les défis pour construire un Maroc digital et inclusif». Un engagement qui, insiste-t-il, sera actif et concret.

Pour Redouane El Haloui, les TPME et startups tech sont en première ligne. Car, dit-il, elles «sont les moteurs de l’innovation et de l’agilité. Nous créons les conditions pour qu’elles puissent croître, innover, et collaborer avec les acteurs publics». Cela d’autant plus que le cœur même de la mise en œuvre de cette stratégie, dont les ambitions sont impressionnantes, reposera essentiellement sur les partenariats publics privés. Une aubaine donc pour le secteur privé, notamment le tissu entrepreneurial local, essentiellement composé de TPME et de quelque 300 startups actives.

Lire aussi. Digital Morocco 2030: appel à manifestation d’intérêt pour l’accompagnement des startups

Maroc Digital 2030 envisage de moderniser l’économie et les services publics, d’améliorer l’e-gov, de renforcer la compétitivité du Maroc, tout en garantissant une croissance inclusive et durable. Un scénario dans lequel la création d’emplois et le soutien à l’entrepreneuriat numérique occupent une place de choix. Quelque 270 000 emplois devraient être générés d’ici les six prochaines années et la contribution économique attendue est, à terme, de 100 milliards de dirhams sur le PIB. Ce qui ne se fera pas sans un environnement favorable pour les TPME et les startups. Pour cette dernière catégorie, il est prévu d’en labelliser 3000 pour lever quelque 7 milliards de dirhams.

Lire aussi. Pourquoi et comment l’Etat marocain devrait renforcer le soutien aux TPME (rapport)

Le président de la faîtière du digital et des métiers de l’offshoring croit mordicus en la pertinence de ce programme. Selon lui, sa concrétisation est déjà en marche. L’APEBI est en mission dans ce sens, en plaçant les PME Tech marocaines au cœur de la digitalisation des secteurs clés, en soutenant l’export numérique via leur fédération africaine et en développant les compétences avec des formations en phase avec les réalités du marché. «On ne se contente pas de discours, on agit avec des initiatives tangibles et une feuille de route claire», martèle-t-il.

La rédaction vous conseille

Les titres du matinNewsletter

Tous les jours

Recevez chaque matin, l'actualité du jour : politique, international, société...

Maroc Digital 2030: quels défis pour les startups et TPME tech ?

S'ABONNER
Partager
S'abonner