Détenue à la prison de Salé, l’activiste amazigh Malika Mezzane est poursuivie pour « menace de commettre un crime » et « discrimination ».
Après avoir menacé récemment « d’expulser et d’égorger » les Arabes si les kurdes du Moyen-Orient n’obtiennent pas leur indépendance, l’activiste amazigh Malika Mezzane a été arrêtée et placée en garde en vue le 17 septembre. Le procureur général du roi près la Cour de cassation à Rabat a choisi le 26 septembre comme date du premier procès de la poétesse, a déclaré son avocat Mohamed Almou, joint par H24Info.
La même source ajoute que sa cliente, connue pour son racisme anti-arabe, est détenue à la prison de Salé où elle est poursuivie pour « menace de commettre un crime » et « discrimination ». Le procureur a par ailleurs refusé la demande de liberté provisoire déposée par sa défense. « Cela est très injuste, ma cliente a toutes les garanties pour profiter de ce Droit », déplore Almou.
Malika Mezzane n’en est pas à sa première polémique. L’activiste avait appelé en 2014 à pratiquer le jihad sexuel pour soutenir les Kurdes qui combattent contre Daech en Syrie et en Iraq.